Inde : Ils achètent une parcelle de terre pour que la nature reprenne ses droits

Voilà une initiative qui mérite qu’on la mette en lumière. En effet, nous parlons bien souvent des hommes qui dégradent la nature. Mais cette fois, nous allons vous raconter l’histoire d’un couple originaire d’Inde, qui a décidé d’acheter une parcelle de terre pour faire repousser la forêt. L’objectif était tout simplement de laisser la nature reprendre ses droits. Un magnifique projet !

Une belle histoire

Tout a commencé il y a un peu plus de 20 ans, en 1998. Aditya Singh a acheté des terrains adjacents à Ranthambore, non loin d’une réserve de tigres. Avec son épouse, ils ont décidé de quitter leurs emplois dans la fonction publiques pour vivre dans la nature. Amoureux de la forêt, ils se sont lancés dans un incroyable défi, celui d’installer une zone forestière.

Ils ont économisé au fur et à mesure des années pour acheter des petites parcelles de terrain, adjacentes les unes aux autres. Voici ce qu’ils ont expliqué : « La région s’appelle Bhadlav. J’étais d’abord allé dans cette région quelques mois après m’être installé à Ranthambore avec un cinéaste de la BBC. Cette zone est située tout près de la réserve de Ranthambore. De ce fait, elle a été visitée par des prédateurs comme des tigres qui venaient chercher de la nourriture. Les agriculteurs ont donc vendu leurs terres. » Ainsi, ils ont pu accéder à des zones sauvages, et ont décidé de laisser la nature reprendre ses droits.

La nature avant tout

Vue du ciel, la parcelle du couple est très étonnante. On constate en effet que la végétation est luxuriante. D’après eux, de nombreux animaux y vivent, comme des léopards, des sangliers et même des tiges. C’est une étendue verte naturelle, sur laquelle ils ont créé des trous d’eau afin que les animaux sauvages puissent boire et ainsi être totalement autonomes.

Le couple souhaite poursuivre sont projet et acheter d’autres terres, afin de continuer à reboiser ce territoire. Plusieurs entreprises ont fait des propositions pour racheter leurs terres, mais ils refusent de vendre, leur priorité étant la nature et les animaux. Quel joli projet !