Pollution des cours d’eau et contamination des sols : une importante pollution invisible est générée par un objet de tous les jours. Il s’agit des lentilles de contact.

Plusieurs dizaines de tonnes de plastique aux États-Unis

Après les avoir changées ou simplement enlevées, de grandes quantités de lentilles de contact sont jetées dans les toilettes ou dans un évier par leurs porteurs. Aux États-Unis, on estime qu’un utilisateur de cette solution de correction visuelle sur cinq s’en débarrasse ainsi. Et cela représente une énorme quantité de déchets.

Une vidéo Brut revient sur le cas des lentilles de contact :

Chaque année, ce sont entre 20 et 23 tonnes de plastique qui se retrouvent alors dans les eaux usées. Cela représente entre 2,8 et 3,35 milliards de lentilles de contact. Leur flexibilité et leur petite taille leur permettent de passer à travers les systèmes et les filtres d’épuration. Les lentilles rejoignent alors les déchets biodégradables, alors qu’elles n’en sont pas.

Comment éviter cette pollution ?

Les micro-organismes qui traitent les eaux usées ne sont pas en mesure de décomposer le plastique de ces produits. Ces dernières terminent donc leur course dans les boues d’épuration que l’on utilise en grande partie comme engrais agricole. Et les conséquences sont très graves. Les lentilles de contact contaminent les sols. Elles sont aussi drainées dans les cours d’eau et peuvent même être ingérées par des animaux.

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Crédit photo Jc Gellidon Unsplash

Une solution très simple existe pourtant pour éviter ce triste constat. Cette forme de pollution invisible peut être enrayée en jetant les lentilles de contact à la poubelle. Mais de trop nombreux utilisateurs ont adopté de mauvaises habitudes. D’autre part, les fabricants pourraient agir sur la composition même des produits, en privilégiant par exemple des matériaux biodégradables ou recyclables. La santé de notre planète dépend de nos habitudes de consommation et de recyclage. Jeter les lentilles dans l’évier est un geste rapide, mais aux conséquences très importantes pour l’environnement.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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