Les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables poussent désormais les nations et sociétés à s’y intéresser. Éolien, géothermie, solaire, énergie de la biomasse : ces sources nouvelles d’énergie propre ont la cote en ce moment. Au point où il y aurait sur notre planète désormais plus de 10 millions de personnes travaillant dans le domaine des énergies renouvelables. Impensable il y a quelques années à peine. La révolution est en marche !
L’énergie solaire au top, l’éolien et la biomasse caracolent sur le podium
En quelques années, l’énergie solaire est littéralement passée de non grata à principale source de production d’énergies renouvelables. En effet, les rayons solaires, on en a sur notre planète en quantité exponentielle. Logique que beaucoup se tournent vers des panneaux photovoltaïques. D’autant plus que ces derniers sont améliorés chaque année. Avec notamment un meilleur rendement. Ou le fait de pouvoir fonctionner par tout temps, qu’il pleuve ou fasse soleil.
En termes de chiffres, l’énergie solaire représente 3,4 millions d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables actuellement. Contre 3,1 millions il y a un an. Soit une progression de 300 000 emplois sur 12 mois.
Un secteur en pleine croissance
Nonobstant le fait de représenter désormais 10 millions d’emplois stables dans le monde, les énergies renouvelables sont un secteur en pleine croissance, qui a généré en 2017 500 000 créations d’emplois. Il s’agit d’une progression de 5,3 % sur une année, par rapport à 2016.
Mais une croissance inégalement répartie
Les tendances confirment la place qu’occupent désormais les énergies renouvelables dans l’économie moderne. La seule tache d’huile dans ce tableau idyllique étant probablement la mauvaise répartition de ces emplois.
6 pays concentrent plus de 70 % des postes liés à la production, la distribution ou la recherche relatives aux énergies renouvelables. Soit la Chine avec 43 %. L’Allemagne avec 325 000 emplois, suivie du Brésil, des États-Unis, de l’Inde et du Japon. Qui partagent à eux 27 % des emplois du secteur. L’Afrique, comme bien souvent, n’existe quasiment pas.
La France pointe loin derrière, avec seulement 107 000 postes de travail dans l’industrie des énergies du futur.
Une bonne dynamique dans le futur ?
Selon l’IRENA, de qui émane le rapport d’où nous tenons ces statistiques, d’ici 2050 on comptera un peu moins de 30 millions d’emplois dans le secteur des énergies vertes. 28 millions plus exactement.
