Certains scientifiques ont demandé l’interdiction des paillettes et autres microplastiques pour préserver l’environnement. Des écoles et entreprises ont d’ores et déjà répondu dans ce sens.

Les paillettes : une menace réelle pour l’environnement

Les paillettes que l’on utilise principalement comme accessoires de fête et de décoration sont plus dangereuses qu’on aurait pu le croire. Loin d’être inoffensives et considérées comme des microplastiques, ces petites particules représentent à elles seules plus de 85 % du plastique présent dans les océans. À l’heure où la vie marine est grandement menacée, les experts sonnent l’alerte.

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Crédit photo 12 019 Pixabay

La faune et la flore aquatiques sont directement menacées par le plastique que l’on retrouve dans les mers et les océans. Ainsi, les microplastiques en font majoritairement partie, dont les fameuses paillettes. C’est pour cette raison que des scientifiques ont formulé une demande d’interdiction de leur utilisation.

Les microplastiques sont ingérées par les animaux

Une anthropologue environnementale du nom de Trisia Farrelly s’est prononcée le 1er décembre dernier à ce sujet. Elle estimait que « tous les types de paillettes devraient être interdits, car ce sont des microplastiques qui finissent immanquablement par polluer l’environnement ». Du fait qu’elles ne se désintègrent pas « les toxines du plastique et attaquées au plastique peuvent être ingérées par les animaux » expliquait alors Lara Milligan, issue de l’université de Floride.

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Crédit photo SavanasDesign Unsplash

Actuellement, des pays comme les États-Unis et le Canada interdisent déjà plusieurs types de microplastiques. Néanmoins, les paillettes n’en font pas encore partie et ne semblent pas être visées pour le moment.

Dix-neuf écoles maternelles de Grande-Bretagne ont souhaité réagir à l’alerte lancée par les scientifiques. Pour cela, elles ont totalement supprimé les paillettes de leurs ateliers de création, et notamment ceux de Noël. D’une autre part, des entreprises sensibles à cette cause ont pris la décision d’utiliser exclusivement des équivalents biodégradables, et ce, dès à présent.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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