« 6 fois plus grand que l’Orca américain » : la Chine dévoile le plus colossal drone sous-marin jamais construit

La Chine continue de renforcer sa capacité militaire en mettant l’accent sur le développement de sa puissance maritime. Cette stratégie se manifeste par la construction de navires de guerre avancés et de drones sous-marins sophistiqués. Le dernier projet en date, qui attire l’attention des analystes militaires, est un sous-marin secret considéré par certains experts comme le plus grand drone de combat sous-marin au monde. L’absence de structure de voile traditionnelle sur ce navire suscite des spéculations sur ses capacités et son rôle potentiel dans la stratégie maritime de la Chine.

Les dimensions du sous-marin

Le nouveau sous-marin chinois, actuellement en construction, présente des dimensions impressionnantes. Selon les rapports, il est construit dans le même chantier naval de Guangzhou qui a produit le trimaran furtif sans équipage JARI USV.

Ce navire mesure 148 pieds (45 mètres) de long et 15 pieds (5 mètres) de large, ce qui lui confère une taille modeste par rapport aux sous-marins traditionnels. Cependant, son design sans équipage et son absence de voile le distinguent nettement des autres. Cette conception unique permet d’optimiser la furtivité et de réduire la traînée dans l’eau.

Les experts militaires suggèrent que l’absence de voile est une caractéristique commune aux sous-marins sans équipage, car elle élimine le besoin d’une structure d’accès pour l’équipage au-dessus de la ligne de flottaison. Le programme chinois de développement de sous-marins sans équipage est le plus vaste et le plus ambitieux au monde, avec au moins cinq types de navires déjà opérationnels.

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Utilisation potentielle pour les missions sur le fond marin

Le rôle exact de ce sous-marin demeure flou, mais certaines hypothèses émergent quant à son utilisation potentielle. Certains experts avancent qu’il pourrait être utilisé pour des opérations en eaux peu profondes ou des missions spéciales sur le fond marin. En ce sens, il pourrait s’apparenter au Losharik russe (AS-12), un véhicule de plongée profonde transportable qui fonctionne en tandem avec des sous-marins porte-avions plus grands.

Cette approche s’inscrit dans une tendance plus large observée chez les grandes puissances navales mondiales, qui investissent dans le développement de sous-marins sans équipage de grande taille. Ces navires peuvent effectuer des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance tout en minimisant les risques pour l’équipage humain.

Le chantier naval de Guangzhou, qui a également construit le trimaran autonome JARI USV, démontre ainsi sa capacité à innover dans le domaine des technologies navales avancées. Le JARI USV, équipé de missiles anti-navires et de surface-air, d’un UAV hélicoptère et de cellules de lancement vertical, illustre bien cette expertise.

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Les capacités d’armement du navire

Bien que le sous-marin en construction soit plus petit que les sous-marins diesel-électriques traditionnels, il pourrait être équipé de tubes lance-torpilles et d’un sonar remorqué, selon certains analystes. Ces caractéristiques suggèrent une utilisation potentielle pour attaquer des navires ou d’autres sous-marins.

Le navire pourrait également être conçu pour des missions de forces spéciales ou de guerre de fond marin. Cette flexibilité dans ses capacités d’armement et ses missions potentielles en fait un ajout précieux à l’arsenal maritime chinois.

Implications stratégiques

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Le développement de ce sous-marin secret par la Chine a des implications stratégiques importantes pour la région de l’Asie-Pacifique et au-delà. L’accent mis sur les drones sous-marins sans équipage reflète une stratégie de modernisation militaire axée sur la technologie et l’innovation.

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Les tensions géopolitiques, notamment autour de Taïwan, pourraient influencer le déploiement et l’utilisation de ces navires dans des scénarios de conflit potentiel. Le chantier naval de Guangzhou, impliqué dans la construction de ponts-barges amphibies, ajoute une dimension supplémentaire à ces préoccupations stratégiques.

Alors que les détails précis sur le rôle et les capacités de ce sous-marin restent flous, il est clair que la Chine continue d’investir dans des technologies militaires avancées pour consolider sa position en tant que puissance maritime de premier plan.

Avec l’évolution rapide de ces technologies, quel sera l’impact à long terme de ces développements sur l’équilibre des pouvoirs dans la région et sur la sécurité maritime mondiale ?

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