Pour découvrir les effets du réchauffement climatique sur l’Everest, des scientifiques américains se trouvent actuellement sur le plus haut sommet du monde. Et leurs premières observations ne présagent rien de bon.

L’Everest, le plus haut sommet du monde

La chaîne de montagnes de l’Everest domine l’Asie, et culmine à plus de huit mille mètres au-dessus du niveau de la mer. Or, cette hauteur sans égale ne protège pas le glacier des effets du réchauffement climatique. Des scientifiques américains se sont donc donné pour mission de s’y rendre, afin de constater les dégâts par eux-mêmes.

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Lavenir de lHimalaya est compromis Crédit photo Rohit Tandon Unsplash

Ils étudient notamment les effets du réchauffement climatique sur la végétation locale. Mais également dans quelle mesure la disponibilité en et en eau est affectée. Enfin, les chercheurs se penchent aussi sur les conséquences du changement climatique sur les populations locales. D’autre part, l’équipe scientifique a prévu d’évaluer la pollution qui touche l’Everest et de mesurer le taux de poussière qui recouvre actuellement ses neiges.

Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme

Cette même équipe s’était déjà rendue sur le toit du monde il y a dix ans. Ils pourront ainsi observer les effets du réchauffement climatique, et constater d’éventuels changements en dix ans. Mais ce n’est pas la première fois que les scientifiques s’inquiètent pour l’avenir de la plus haute montagne du monde. Des centaines de spécialistes ont déjà tiré la sonnette d’alarme, en vain. Selon leurs prédictions, les deux tiers des glaciers appartenant à cette chaîne de montage pourraient disparaître d’ici 2100. Et ce, en raison des émissions de gaz à effet de serre.

Quels sont les effets du réchauffement climatique Crédit photo Ananya Bilimale Unsplash

Cette fonte massive des glaciers aurait alors des conséquences inédites et catastrophiques. Elle impacterait directement la vie de près de deux milliards de personnes. L’Everest et sa chaîne de montage font vivre des pays entiers. Mais s’ils venaient à fondre, la survie de ces populations serait compromise.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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