Une récente étude révèle que la moitié des espèces animales comme végétales seront amenées à disparaître d’ici l’année 2080. La raison ? Le réchauffement climatique. Les associations lancent un signal d’alarme pour empêcher cela.
Des simulations très sombres pour la biodiversité
Les chercheurs de l’étude ont sélectionné trente-cinq régions dans le monde. Elles abritent au total 80 000 espèces animales et végétales. Les équipes ont ensuite évalué trois scénarios possibles en fonction de l’intensité du réchauffement climatique prévu pour les soixante années à venir. Le plus optimiste d’entre eux comprend une hausse de deux degrés des températures. Une seconde évalue les dégâts causés par une hausse de 3,2 degrés et la dernière, 4,5 degrés.
Dans la meilleure des situations, un quart des espèces qui vivent aujourd’hui disparaîtront dans les soixante prochaines années. Mais, dans le pire des scénarios estimés, ce n’est pas moins de la moitié des espèces de la planète qui disparaissent…
Les signataires de la COP 21 en ligne de mire
Dans certaines zones comme l’Amazonie, un tiers des espèces pourraient disparaître si les températures grimpent de seulement deux degrés. Une hausse de 4,5 degrés engendrerait la disparition de deux tiers des espèces. Si le pire scénario se produit en Méditerranée, c’est une espèce sur deux que l’on verra disparaître avant 2080. La situation est critique. Si rien n’est fait, les conséquences seront terribles.
L’étude décrite dans Le Monde Biodiversité constitue aujourd’hui un véritable signal d’alarme. Un défi sans précédent est lancé aux nations : les engagements pris durant la COP 21 à Paris doivent à tout prix être respectés si on veut limiter le réchauffement climatique. Il s’agit d’une condition essentielle à la survie de centaines, et même de milliers d’espèces. Une partie de l’humanité est également concernée. WWF rappelle ainsi qu’il est indispensable de sortir des énergies fossiles, mais aussi de changer nos modes de consommation et de production. La survie de l’ensemble des groupes d’espèces animales et végétales (terrestres et marines) en dépend.