Bon nombre de petits paysans, comme en Afrique subsaharienne, souffrent particulièrement du réchauffement climatique et de l’insécurité alimentaire. Ils doivent être aidés rapidement, autrement le flux de réfugiés ne fera qu’augmenter.
Les ONG sonnent l’alerte
Les conséquences du réchauffement climatique sont planétaires. Si certains pays ne le ressentent pas encore ou très peu, d’autres en souffrent déjà. C’est notamment le cas des paysans de pays situés en Afrique subsaharienne dont la population ne fait qu’augmenter. Ces zones constituent « une caractéristique démographique unique dans l’histoire mondiale », selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les exploitants agricoles de ces pays ont de très petites empreintes carbone. Mais ils possèdent aussi une responsabilité plus que limitée dans le réchauffement climatique et l’assèchement des terres qui les frappent. Pourtant, selon la fondation Bill et Melinda Gates, ce sont eux qui « subissent certains des effets les plus dévastateurs du changement climatique ».
Il faut protéger les cultures des petits paysans
L’Union européenne a l’intention d’agir en investissant dans l’agriculture durable pour ces pays et ainsi trouver des solutions pour améliorer les rendements en zones sèches et protéger les cultures des paysans des inondations, sécheresses, parasites et maladies végétales. Enfin, diverses ONG militent déjà depuis quelque temps pour qu’un soutien soit apporté aux populations rurales.
D’autre part, des fonds d’investissement comme Livelihoods investissent dans des fonds carbone. Et ce après avoir replanté des millions d’arbres dans certaines zones du globe comme l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique. En se faisant, les entreprises membres de ces fonds choisissent d’œuvrer dans le soutien des communautés paysannes en passant par des ONG locales. Le fonds Livelihoods a déclaré : « C’est bien un des paradoxes révoltants de notre époque, ceux qui sont censés produire pour nourrir le monde n’ont pas eux-mêmes de quoi nourrir leur famille ».
Dans le monde, les trois quarts des personnes qui souffrent de malnutrition sont des pêcheurs, des éleveurs pauvres et aussi des petits exploitants agricoles.
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