C’est un véritable coup de tonnerre qui vient de s’abattre dans le ciel de l’automobile électrique. L’un de ses primo constructeurs et ardents défenseurs, l’allemand BMW, vient d’annoncer par le biais de l’un de ses patrons son désengagement du marché des véhicules non polluants. Retour sur une sortie qui fait couler beaucoup d’encre numérique depuis plusieurs heures déjà.
BMW stoppe la production de voitures électriques
Klaus Fröhlich c’est n nom que peu de consommateurs connaissent. Pourtant chacune des innovations apportées par le constructeur automobile bavarois ont eu besoin de son aval pour pouvoir être implémentées. Il ne s’agit en effet ni plus ni moins que du responsable du département du développement chez BMW.
Ce dernier accordait une interview au site Carsales, spécialisé comme son nom peut aisément le laisser suggérer dans l’actualité automobile en la langue de Shakespeare. Au cours de son allocution sieur Klaus a en effet lâché une bombe en soutenant qu’« Il n’y a pas de remplaçante directe pour l’i3 et pas de remplaçante directe pour l’i8. ». Soit les deux véhicules électriques actuellement proposés par BMW.
Ce choix stratégique selon le principal concerné aurait été motivé par deux choses : l’absence de demande et surtout le manque de réglementation autour de l’auto électrique. Pour ce dernier, il n’y aurait « aucune demande pour des véhicules électriques de la part des clients. Aucune… ». Les organismes de réglementation et les sphères politiques agiteraient les chéquiers afin de persuader les consommateurs de passer à l’électrique, mais l’intérêt pour ces véhicules serait uniquement lié à leur fonction gadget de muse futuriste.
Deux derniers modèles cependant
Bien que BMW se retire officiellement et ce jusqu’à nouvel ordre du marché de l’électrique, la firme entend mener à bien deux de ses derniers projets dans le domaine. Soit le SUV iX3 et la berline i4. Pour rappel ces deux modèles jouissent déjà de prototypes. Et ont été dévoilés durant les salons auto de Genève et Shanghai.
Seul bémol ils arriveraient en 2021 et à des tarifs faramineux d’après les rumeurs. Autant dire qu’ils ne seront pas donnés et n’auront du coup aucun intérêt. Surtout dans un contexte où Renault et Peugeot, mais également VW, Skoda, Mini, Mercedes-Benz et Volvo aiguisent leurs lames en vue d’officialiser des flottes entières de véhicules électriques à bas coup.
Sans oublier la féroce concurrence venue d’Asie. Notamment grâce à Nissan et sa Leaf e+. Ou Hyndai et Kia qui disposent de berlines et SUV électriques ou à hydrogène. Les Ioniq, Kona et Niro et Soul EV.