On connaît la pollution aux fumées d’échappement des voitures, mais également la pollution sonore, la pollution lumineuse et visuelle ou même la pollution thermique. Cependant, il existe une forme de pollution peu connue, mais dont les répercussions sur notre vie et notre santé sont notoirement catastrophiques. Il s’agit de la pollution à l’ozone. Cette dernière aurait un fort impact sur la qualité de l’air que nous respirons. Mais plus encore, la pollution à l’ozone toucherait dégraderait également notre alimentation.

C’est quoi au juste la pollution à l’ozone ?

D’aucuns imagineront qu’il s’agit d’une erreur. Toutefois, il est important de faire le distinguo entre la couche d’ozone et la pollution à l’ozone. En effet, la couche d’ozone fait partie intégrante de notre stratosphère (soit entre 15 et 30 km au-dessus de nos têtes). Son rôle est principalement de nous protéger, nous habitants de la Terre contre les rayonnements ultra-violets émis par le soleil.

Mise en place de la pollution à lozone Crédits photo Public Domain Images

Cette couche d’ozone est devenue poreuse au fil du temps et des activités de l’homme. Ce qui a conduit à l’accroissement de la portion de rayons ultra-violets arrivant à la surface de la Terre. Les conséquences aboutiraient au réchauffement climatique et toutes les dérives associées que nous vivons. La pollution à l’ozone par contre, est en fait une pollution secondaire. De facto, l’ozone est un polluant secondaire. Il se forme lorsque des composés organiques volatils (notamment les solvants, les fumées issues des usines ou de combustion des énergies fossiles), du monoxyde de carbone ou du dioxyde d’azote, sont soumis à de fortes températures.

Ce qui est le cas notamment en temps de fort ensoleillement. Durant les épisodes de canicule par exemple. Le trafic routier étant la première source de production de CO (monoxyde de carbone) ou NO2 (dioxyde d’azote). Tout va bien lorsque les concentrations d’ozone sont sous un certain seuil. Par contre les choses deviennent plus corsées lorsque ce composé se retrouve dans la troposphère (située entre 0 et 14 km au-dessus de nous). On parle de pollution à l’ozone.

Pollution à l’ozone : la nature en souffre, notre alimentation également

Un récent rapport commandé par la fondation AXA Research auprès de Davya Pander de l’université d’York en Grande-Bretagne établit une corrélation entre l’augmentation des niveaux d’ozone dans notre troposphère et l’accentuation des sécheresses. Mais aussi la diminution des rendements et de la qualité des cultures agricoles.

Une ferme en Afrique du Sud au nord de Cape Town Crédits photo Flickr

La conséquence étant l’amplification de l’insécurité alimentaire. Le principal continent touché étant comme bien souvent, l’Afrique. Cependant, la pollution à l’ozone favorise également l’installation d’une certaine pauvreté. Car participant à l’augmentation des prix des dentées et la baisse des productions.

Pollution à l’ozone : notre santé en pâtit aussi

Outre l’impact pervers qu’elle a sur ce que nous mangeons, la pollution à l’ozone est également à l’origine de nombreux problèmes de santé. Allant de simples infections à des cancers. De quasiment tous les organes. Ces maladies résultent de l’inhalation de l’air vicié ou des aliments contaminés par ce polluant secondaire.

Les principales manifestations physiques étant notamment des sensations de gêne cardiovasculaire ou de gêne respiratoire, mais aussi des irritations oculaires.

Comment se protéger de la pollution à l’ozone ?

Les autorités sanitaires conseillent vivement d’aérer l’habitat. De préférence tôt le matin, lorsqu’il fait frais et que l’air est encore considérablement pur. Notamment parce que le trafic routier est encore à ces heures-là peu dense.

Il faut penser à bien aérer son domicile tôt le matin Crédits photo PxHere

Par ailleurs, les personnes plus fragiles. À savoir celles faisant des allergies aux composés toxiques contenus dans l’air. Mais aussi les femmes enceintes, les nourrissons et enfants, les personnes dont l’immunité est affectée par une maladie (infection au VIH, diabète) ou suite à une greffe (et un traitement immunosuppresseur) et les personnes asthmatiques. Pour ces dernières il est conseillé de sortir le moins possible.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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