Les associations de défense de l’environnement dénoncent la déforestation en Indonésie, ainsi que les cultures d’huile de palme. Des milliers d’hectares de forêts sont détruits et un nouveau site vient encore d’être découvert.
La destruction massive des forêts
En Indonésie, la déforestation est active et fait de nombreuses victimes, comme le tigre et les orangs-outans. La biodiversité est menacée par l’exploitation des cultures et la production d’huile de palme. Les associations de défense de l’environnement luttent activement contre ce phénomène, et de mauvaises surprises les attendent encore.
Greenpeace a découvert un nouveau site de déforestation en plein cœur de la forêt tropicale de Papouasie. Selon les militants, ce serait l’équivalent de la moitié de la superficie de la ville de Paris qui aurait été rasée. Pour produire l’huile de palme dont les industries pétrolières sont très friandes, ce sont 4 000 hectares qui ont été dévastés, soit plus de 5 500 terrains de football.
Une zone protégée gravement touchée
La forêt tropicale de Papouasie est composée de zones protégées depuis 2015. Des feux de forêt dévastent déjà de nombreux hectares de forêt chaque année. Les activités de développement et de plantations destinées à la culture d’huile de palme y sont donc interdites. Pourtant, les producteurs ont d’ores et déjà planté de nombreux palmiers au cœur de la forêt et l’exploitent au détriment de la faune et de la flore locales.
Dans le monde, les industriels de l’agroalimentaire et les industries pétrolières sont les plus gros clients d’huile de palme. On en trouve dans la plupart des produits transformés sucrés et salés, mais aussi dans les carburants. En France, la firme Total souhaite multiplier son import d’huile de palme par quatre. L’association Greenpeace et son antenne française ont demandé à l’État français de réguler ces imports afin de faire face au laxisme des multinationales.