Le 8 janvier dernier, 28 associations des Pyrénées ont demander à la Commission européenne d’intervenir en faveur des ours. En effet, la France et l’Espagne ont vu des ours être tués dans le massif des Pyrénées, par l’homme. On a retrouvé une ourse tuée par balles en Ariège, un ours abattu par un chasseur en Aragon et enfin un ours empoisonné dans le Val d’Aran. L’Union Européenne a tranché.
Le problème des ours
La Commission européen a décidé de frapper fort et surtout symboliquement. Ainsi, elle a envoyé une demande aux autorités françaises et espagnoles, demandant le remplacement des trois ours tués. Elle souhaite également qu’une enquête soit menée pour mieux connaître l’état de conservation des ours dans ces pays. Et c’est notamment la France qui est pointée du doigt.
Il s’agit dont principalement d’un rappel à l’ordre. Les associations se disent satisfaites, même si certaines d’entre elles ont envoyé une mise en demeure au Président de la République ainsi qu’à la Ministre de l’Ecologie. Sans réponse de leur part, elles ont annoncé qu’elles porteraient plainte.
La conservation de l’ours
Il faut savoir que la France et l’Espagne se sont engagés au niveau national et international dans la conservation des ours bruns. Aussi, les pays sont responsables de la protection de cette espèce, et malheureusement l’année 2020 ne fait pas figure d’exemple en la matière. Les trois ours tués devaient être protégés par les autorités.
Il faut donc établir les responsabilités pour protéger les ours bruns des Pyrénées, et les laisser vivre tranquillement, sans être directement menacés par l’être humain. Le chemin est encore long, mais la décision prise par l’Union Européenne est hautement symbolique. Espérons que ce sera suffisant pour décourager les braconniers et les chasseurs.
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