À cause de la fonte des glaciers de nos pôles, la montée des océans est toujours plus rapide. Elle pourrait atteindre 65 centimètres avant la fin du siècle.
65 centimètres d’ici 2100
Selon les estimations des Nations unies et le résultat d’une étude publiée en début de semaine dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), le niveau des océans pourrait donc augmenter de 65 centimètres d’ici la fin du siècle. Ce phénomène pourrait poser de sérieux et importants problèmes aux villes côtières, partout dans le monde.

Chaque année, les eaux grimpent de trois millimètres. Le rythme annuel de la montée des eaux pourrait plus que tripler et atteindre dix millimètres supplémentaires par an d’ici à 2100. Certaines villes ressentent déjà les effets de l’érosion causée par la montée des eaux. Pourtant, les dégâts observés sont minimes compte tenu des estimations ainsi révélées. Chaque problème de cette nature va grandement s’intensifier.
De plus en plus de gaz à effet de serre
Malgré l’urgence climatique, les gaz à effet de serre persistent et sont toujours aussi importants dans l’atmosphère. Certains pays ne parviennent pas à tenir leurs objectifs et les conséquences à terme pourraient être graves. Steve Nerem, l’auteur principal de l’étude publiée lundi 12 février 2018, explique que l’accélération de ce phénomène et causée par la fonte des glaciers, qui elle aussi s’intensifie. Cette dernière peu en théorie doubler la hausse du niveau des mers d’ici la fin du siècle. Bien sûr, ces estimations restent prudentes.

Le changement climatique engendre la montée des eaux par le biais de deux phénomènes. Il s’agit de la fonte des glaces donc, mais aussi les concentrations de plus en plus importantes de gaz à effet de serre dans notre atmosphère. Ce second phénomène accentue le réchauffement des températures de l’eau. Et l’eau chaude est bien moins dense que l’eau froide : elle tient donc plus de place. Ces vingt-cinq dernières années, la hausse du niveau des océans était de sept centimètres, causée à moitié par le réchauffement des eaux.