Voici une très bonne nouvelle pour les défenseurs de la cause animale. Alors que des milliers de personnes ont protesté contre la fourrure animale à Oslo en octobre dernier, le gouvernement a décidé d’interdire les élevages dès 2025.
200 élevages en activité sur le sol norvégien
La Norvège occupe une place de grande importance sur le marché de la production de fourrure. Avec 200 élevages actifs et un total de 20 000 fermes, ce sont près de 150 000 renards et 610 000 visons qui sont exploités à l’heure actuelle. Pourtant, les sondages indiquent que la population est aujourd’hui majoritairement (68 %) opposée à la production de fourrure. Et cet avis a été entendu puisque le gouvernement y a donné suite ce lundi.
À la demande du Parti libéral à la nouvelle coalition conservatrice de la Norvège, une plateforme gouvernementale « plus verte » qui prohibe l’élevage d’animaux à fourrure vient de s’ouvrir. Même si, pour le moment, le plan n’a pas encore reçu d’approbation officielle par un vote, les neuf formations politiques du pays ont déjà affirmé leur intention de voter en faveur de l’interdiction de l’élevage d’animaux.
Les défenseurs de la cause animale fêtent cette victoire
Les défenseurs de la cause animale et les associations sont évidemment ravis de cette nouvelle. À travers un tweet, l’organisation norvégienne NOAH a exprimé sa joie. Bien sûr, les citoyens norvégiens ont également reçu la nouvelle avec beaucoup d’enthousiasme.
JAAA – VI KLARTE DET! Etter 28 års kamp for pelsdyrene kan vi endelig si: PELSDYROPPDRETT BLIR FORBUDT!
NOAHs arbeid virker! Hjelp oss videre – bli medlem: https://t.co/rQWENsXTGN pic.twitter.com/C0lHJTAnf0
— NOAH dyrsrettigheter (@NOAHaktiv) 14 janvier 2018
Du côté des éleveurs, la mesure n’a pas été accueillie de la même manière. Ils se sont dits très déçus de l’interdiction prochaine. Selon eux, il faudrait que les fermes emploient plus de personnes pour justifier leur nécessité.
En Europe, la Norvège n’est pas le seul pays à mettre fin à ce type d’exploitation. Les Pays-Bas ont voté cette même mesure en 2013 (elle prendra effet en 2024). Quant au Royaume-Uni et à l’Autriche, elle est déjà effective depuis plusieurs années. En France, comme pour d’autres types d’exploitations animales (comme les cirques), le gouvernement semble encore à la traîne.