La fourrure animale est un débat qui dure depuis plusieurs années, et les associations de protection des animaux en ont fait un véritable combat. En cette fin d’année, la Fondation Brigitte-Bardot a souhaité frapper fort avec une nouvelle campagne coup de poing.
Une campagne qui frappe fort pour la Fondation
Les campagnes dans ce sens ont pour objectif de faire évoluer les mœurs et notamment le comportement des consommateurs. Selon la fondation, les amateurs de véritable fourrure « dissocient l’objet de toute vie animale […] l’idée de cette campagne est d’interpeller ceux qui disent aimer les animaux, se promènent avec leur chien en ville, mais portent aussi des vêtements avec de la fourrure, parfois sans le savoir, pensant que c’est de la fourrure synthétique ».
Les membres de l’association tiennent à faire comprendre qu’en Chine la fausse fourrure coûte plus cher que la véritable. Ainsi, ce sont des peaux de chat, de coyote ou de chien viverrin qui sont utilisées. Mais d’autres espèces sont également élevées et tuées à ces fins comme le renard, les lapins, les ratons laveurs, les ragondins, les putois et les chinchillas.
Une campagne importante en France
Afin de sensibiliser la population française à cette cause, la fondation a disposé des affiches dans la capitale et ses alentours. Des milliers de panneaux renvoient tous vers le site Internet : « jeneportepasdefourrure.com ».
L’association Fourrure Torture va également mobiliser ses moyens afin d’organiser une journée spéciale le 14 janvier prochain. Son directeur, Olivier Rafin, s’exprime : « Chaque année dans le monde, près de 140 millions d’animaux, principalement des visons, des renards, des chiens viverrins, et des lapins sont tués pour leur fourrure ».
De plus en plus de marques prennent position dans ce débat. Certaines choisissent de ne plus proposer de fourrure dans leurs collections. C’est le choix d’Armani et de Gucci notamment, qui ont décidé de mettre fin à l’utilisation de peaux animales.