Instaurée au départ dans le but d’inciter les particuliers à sauter le pas et acheter un véhicule plus récent, la prime à la casse serait en passe de devenir « prime à la transition », un moyen incitatif visant à mieux faire passer la pilule de la transition des véhicules thermiques vers des plus respectueux de l’environnement.
Le gouvernement travaille finalement, on dirait bien
En l’espace de deux semaines ce sont déjà plus de 3 mesures inédites qui ont été proposée ou instaurées par le gouvernement d’Édouard Philippe ou ses affiliés, dont notamment la décision d’interdire d’ici 2040 la production du pétrole et du gaz sur le sol français, ou celle d’interdire d’ici 2030 la circulation des véhicules essence ou diesel dans notre capitale, Paris.
La prochaine mesure étudiée par l’administration viserait à octroyer en dehors du bonus écologique déjà proposé aux particuliers lors de l’achat d’un véhicule vert, de transformer la prime à la casse, en prime de transition, afin de « forcer » littéralement les plus récalcitrants à sauter le pas, et acquérir une voiture écologique.

Cette prime à la transition entre en vigueur en 2018, sera accessible à tout le monde, quel que soit le moyen de reprise du précédent véhicule.
Au fait c’est quoi une voiture écologique déjà ?
C’est bien tous ces véhicules qui n’émettent que très peu, ou pas du tout de substances polluantes du fait de leur déplacement. Ce terme général regroupe donc aussi bien les véhicules hybrides tels que les Toyota Prius, mais surtout les électriques comme la Renault Zoe, la Opel Ampera, ou la VW e-Golf, entre autres.
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L’objectif caché de l’administration
En effet, tout n’est pas rose, et dans le meilleur des mondes l’administration ne fait rien pour rien. Qu’est-ce qui motive donc nos pouvoir publics à passer à de la prime à la casse à la prime à la transition ?
Premièrement, rappelons le coût financier que l’administration met à disposition de la caisse maladie, pour assurer le suivi des patients allergiques aux substances et particules fines générées par la conduite automobile.

Secondement, pensons à l’accroissement des températures dans nos grandes villes, qui sont souvent, comme Paris, sous une brume accidentogène et hyper-polluante.
Troisièmement, les voitures écologiques reviennent moins onéreuses à entretenir sur le long terme à l’état. On explique. En effet, l’assurance d’une voiture écolo revient moins chère qu’une conventionnelle. De même, la carte grise d’une voiture verte revient 50% moins chère que celle des véhicules thermiques. Elle est même parfois offerte.

A ce niveau c’est l’état qui est gagnant, puisqu’il pourra déduire des subventions apportées aux organismes en charge de ces différentes entités.
Et que gagne le consommateur dans tout ça ?
Pour le consommateur, le bénéfice est également au rendez-vous, puisque les véhicules électriques et hybrides sont plus faciles à entretenir aussi.
Les boites de vitesse sont automatiques sur les deux types de véhicules verts, donc pas d’embrayage à changer. Les plaquettes de frein sont moins sollicitées car leur friction est utilisée pour récupérer de l’énergie au freinage, qui est ensuite réutilisée pour allonger l’autonomie générale de la batterie.

Pas de soucis mécaniques moteur, puisque ce dernier est constitué en partie de circuits électroniques, et n’a pas de courroie de distribution.
De plus, les divers bonus cumulés et associés à la prime à la transition et on a une voiture électrique pour moins de la moitié du prix de départ, c’est donc l’utilisateur qui gagnerait à passer à un véhicule propre.