À l’heure où la question environnementale martèle chaque aspect de notre société, les grandes entreprises de high tech sont bien évidemment attendues au tournant. L’organisation Greenpeace à publié son nouveau rapport consistant en un système de notation de l’impact des entreprises sur l’environnement. Et pour certains, le bilan s’avère lourd.
Un rapport de notation de l’organisation qui rappelle à l’ordre
Greenpeace se montre attentif aux géants chinois qui tentent de se faire une place sur le marché et à leurs politiques énergétiques. Les productions asiatiques sont souvent réputées pour leurs impacts néfastes sur la planète. Ainsi, les entreprises telles qu’Oppo, Vivo ou encore Xiaomi reçoivent la moins bonne note du classement, un F. Autre retardataire en matière de politique écologique, le géant cméricain Amazon, qui lui aussi figure parmi les derniers du rapport.
Samsung, Asus, Sony, Huawei et bien d’autres ne dépassent pas la note très moyenne de D. L’organisation Greenpeace à mis à jour son cahier des charges, visant à montrer la marche à suivre et les objectifs à atteindre pour ces entreprises. Pour accéder aux premières places du classement, certains ont encore de gros progrès à accomplir.
Quelques-uns tirent leur épingle du jeu
C’est le cas d’Apple, notamment, qui réussit à se positionner à une place satisfaisante, parmi les premières du classement. Cette note plutôt gratifiante fait suite à un revirement de politique de la firme en matière de question écologique. En effet, le poids lourd américain a investi et travaillé à réduire considérablement son impact environnemental.
Cependant, tout n’est pas encore parfait aux yeux de l’organisation. Même si la démarche est tout de même reconnue comme exemplaire, la conception des appareils de la marque à la pomme n’est pas des plus écologiques. Ses appareils, qui refusent toute universalité dans la compatibilité de leurs accessoires, nécessitent souvent pour les consommateurs de jeter leur ancien matériel, bien qu’encore en état de fonctionnement, à chacun des nouveaux lancements de produits.
Par ailleurs, l’écologie de façade menée par Apple (et d’autres) est montrée du doigt par l’organisation. Tandis que l’exploitation des ressources de la planète et les dépenses énergétiques liées à la fabrication de nouveaux produits explosent chaque année, la marque à la pomme ne semble pas décider à changer sa politique de commercialisation. Le marché est inondé de nouveaux produits et ne laisse décidément pas de place au recyclage.