Laisser son moteur tourner lorsque la voiture est à l’arrêt est une pratique courante que bon nombre d’automobilistes met en application instinctivement. Celle-ci serait bientôt punie par la loi en Belgique. Le pays juge en effet cela de faute environnementale, et compte sévir à coup d’euros pour faire passer le message aux plus récalcitrants. Quand impôts et environnement font front commun.
Couper le moteur pour des raisons environnementales avant toute chose
Diesel comme essence, nos véhicules polluent grandement l’environnement dans lequel nous vivons. C’est probablement l’émission par les automobiles de substances nocives pour l’atmosphère et leur accumulation qui concoure à l’élévation des températures à la surface du globe associée aux multiples conséquences que nous connaissons. Y compris les pics de particules fines dans les grandes métropoles du monde.
S’il est à ce jour quasiment impossible de se passer des véhicules, on peut cependant essayer d’en réduire l’impact sur l’environnement. C’est ce qui motiva l’industrie automobile à effectuer sa mue et à pondre aux consommateurs des véhicules électriques. Juste que que du fait de leurs prix assez rébarbatifs ces électriques ne se vendent pas des tonnes.
L’idée du gouvernement Belge est simple. Les conducteurs usant de véhicules thermiques doivent eux-aussi participer à l’effort de dé-pollution de l’atmosphère. Pour ce faire, il leur sera dorénavant demandé de ne laisser le moteur tourner que lorsque la voiture est en mouvement. Du coup, un véhicule à l’arrêt ou stationné et dont le moteur sera en marche sera en infraction.
Et les pouvoirs publics frappent où ça fait mal
Concrètement, la loi nouvelle liée à l’usage du moteur de véhicule en Belgique précise que les policiers belges pourront désormais sanctionner tout contrevenant d’une amende record de 130 euros. Une peine pénale peut même être prononcée au tribunal en cas de litige. Elle irait de 8 jours à 3 ans d’emprisonnement, assortie d’une amende record de 1 million d’euros.
Le gain pour l’environnement serait assez conséquent. En effet, d’après les estimations de chercheurs belges, si chaque automobiliste en Région wallonne réduisait de 5 minutes son temps de stationnement avec le moteur en marche, on économiserait ainsi 160 millions de litres de carburant, en épargnant dame atmosphère de la consommation de 380 000 tonnes de CO2.
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