Cela fait plusieurs mois que la chasse est au centre de nombreux débats. Récemment, Nicolas Hulot a décidé de quitter le gouvernement en raison d’une présence trop récurrente des « lobbies de la chasse » dans les cercles du pouvoir.
Plus d’une centaine d’accidents par an
Le dimanche 9 septembre, la chasse a repris dans plusieurs départements de France. Elle prendra fin en février prochain, selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ce calendrier ne concerne pas l’ensemble du territoire. Pour certains départements, elle ouvrira le 16 et le 30 septembre prochain.
Récemment, l’ONCFS a dressé le bilan des accidents de chasse survenus durant la saison dernière. Elle a établi qu’entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, 113 accidents ont eu lieu. L’ONCFS en profite pour signaler que ces incidents sont en baisse en comparaison de l’année passée. De plus, sur les 113 accidents, 13 ont été mortels et 3 concernent des individus « non chasseurs ». Or, ce que déplorent également les associations, ce sont les accidents qui concernent des animaux. L’an passé, des chasseurs ont pris pour cible des chevaux, des ânes et même des chiens de promeneurs.
La chasse mise en doute par des agriculteurs et des associations
L’ouverture de la chasse intervient quelques jours après qu’Emmanuel Macron a donné son autorisation pour diviser le prix du permis de chasse national par deux. Ce dernier sera de 200 euros contre 400 auparavant. En août dernier, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA a mis en doute l’efficacité des chasseurs dans le rôle de « régulation du sanglier ». Récemment, les agriculteurs ont perdu le droit de tuer ou de faire tuer des sangliers.
Par ailleurs, cette pratique est pointée du doigt par les militants de la cause animale, et en particulier la chasse à courre. Cette dernière est jugée comme étant cruelle par les défenseurs de la cause animale. À l’heure actuelle, la pratique de la chasse est également remise en cause par de nombreux « civils » qui déplorent le manque de sécurité autour des habitations en bordure de forêt. Mais aussi l’impossibilité de se promener en toute sécurité.
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