Seaqual 4U est une société chargée de récupérer les déchets pour les transformer en vêtements. Son directeur s’inquiète de l’ampleur de la pollution plastique dans les mers et les océans.
Recycler ses déchets : une priorité pour tous
Souvent appelé « le continent de plastique », cet amas de déchets situé dans l’océan Pacifique ne cesse de s’agrandir. Chaque année, ce sont huit millions de tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans les mers et les océans. Pour le directeur général de l’entreprise Seaqual 4U, Michel Chtepa, cette situation est très alarmante.
Voici la présentation du continent de plastique par l’AFP :
L’entreprise Seaqual 4U récolte et recycle une petite partie des 150 millions de tonnes de déchets jonchant les océans. Pour le directeur et ses collaborateurs, l’enjeu est de taille. La pollution est d’ores et déjà très avancée. Pour Michel Chtepa, cette pollution tire ses origines de notre manière de gérer les plastiques. Cette problématique est réelle et nous sommes tous concernés, même (et surtout) dans les villes.
Une situation qui évolue
Les législations tendent à engendrer des changements, comme avec l’interdiction des sacs plastiques. Bientôt, les touillettes et cotons-tiges seront aussi interdits. La situation est donc en train d’évoluer. Une prise de conscience des consommateurs et des industries semble opérer. Pour le directeur de Seaqual 4U, les océans sont un héritage commun. Nous les partageons. Il faut donc prendre les choses en main, et mettre en place des actions urgentes.

Seaqual 4U lutte pour ne pas basculer dans une démarche de « greenwashing » (récupération de la lutte écologique à des fins commerciales). Au contraire, la société met en avant ses convictions sur le long terme. Son objectif n’est pas seulement de nettoyer les océans. Elle vise aussi à établir une économie circulaire. En effet, le directeur de l’entreprise explique que nous sommes capables d’en finir avec l’extraction de ressources. Il faut réutiliser ce qui a déjà été extrait et mettre en place une forme d’économie vertueuse.