Le burger est un plat très largement proposé à travers le monde. Adoré, il a même détrôné le jambon-beurre. Il constitue pourtant un danger pour l’environnement.
Un total de 100 kilogrammes de viande par an et par habitant
Aux États-Unis, la consommation de viande a atteint le niveau de 100 kilogrammes par an et par habitant. Cependant, les professionnels de santé recommandent d’en manger seulement 25 kilogrammes, ce qui représente 500 grammes par semaine, dans le but d’éviter les cancers. La surconsommation de viande pose également des questions éthiques de fond et de forme.
Le World Ressources Institut est un groupe de recherche américain. Il s’est interrogé sur l’impact climatique des burgers aux États-Unis. Dans le pays, on en consomme dix milliards chaque année. Mais également parce que la viande de bœuf est à l’origine de la moitié des émissions de CO2 engendrées par l’alimentation dans le pays.
Un kilogramme de bœuf nécessite 13 500 litres d’eau
L’étude sur les burgers menée par WRI montre qu’en remplaçant les steaks de bœuf par un équivalent végétarien il est possible de diviser les émissions de gaz à effet de serre par cinq. Mais aussi la consommation d’eau. Il faut environ 13 500 litres d’eau pour produire un seul kilogramme de bœuf. Seulement 1 200 litres sont nécessaires pour un kilogramme de blé.
Pour ceux qui n’apprécient pas le blé, il est possible de remplacer 30 % de la viande par des champignons. Selon les estimations de WRI, cela permettrait d’éviter 10,5 millions de tonnes de CO2 : l’équivalent de plus de deux millions de voitures par an. Aux États-Unis, les solutions alternatives commencent à émerger. Certaines chaînes de restauration proposent des plats aux clients qui leur permettent de faire le choix de réduire leur empreinte climatique. En France, McDonald’s a lancé un burger végétarien et le propose dans la plupart de ses restaurants.
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