Le pays a connu un très récent épisode sismique violent le lundi 26 février 2018. Les régions montagneuses de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été touchées.
Un séisme puissant
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a été secouée par un séisme de magnitude 7,5 qui a entraîné des glissements de terrain. À l’heure actuelle, aucune victime n’a été recensée par les autorités. Ces dernières ont envoyé des équipes dans les régions les plus reculées du pays afin d’évaluer les dégâts et un éventuel bilan humain provisoire.
Habituellement, les séismes qui frappent le pays sont à l’origine de tsunamis. Cette fois-ci, il semblerait que le risque ait été écarté. Les autorités recommandent tout de même la plus grande vigilance. D’après l’Institut américain de géophysique, l’USGS, l’épicentre du séisme se trouve à trente-cinq kilomètres de profondeur, en pleine région d’Enga. Cette dernière se situe au cœur d’une zone montagneuse difficile d’accès : les Hautes-Terres. Le tremblement de terre aurait été ressenti jusqu’à 168 kilomètres. Des dégâts matériels ont ainsi été signalés à 90 kilomètres de là, dans la ville minière de Porgera.
Une activité sismique endémique
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les activités sismiques sont endémiques. Plusieurs séismes, répliques et risques de tsunamis avaient marqué les années 2015 et 2017. En 1998, le pays avait connu son tremblement de terre le plus destructeur : un séisme de magnitude 7. Ce dernier avait engendré un tsunami d’une hauteur de quinze mètres. Toute la zone septentrionale de l’île avait ainsi été touchée. On dénombrait alors près de 2 200 victimes, un demi-millier de personnes disparues et un total de 9 500 habitations détruites.
Voici un reportage français en Papouasie–Nouvelle-Guinée :
Le séisme ressenti hier fait suite à la série d’éruptions volcaniques survenues le long de la Ceinture de feu du Pacifique qui s’étend sur plus de 40 000 kilomètres. Toutes ces régions correspondent à des zones sensibles. Leurs côtes se situent sur les bords de plaques tectoniques et de fosses marines. Cette fois-ci, ce sont les plaques Bismarck (Pacifique) et Woodlark (plaque australienne) qui se sont rencontrées. La première est passée sous la seconde, ce qui a donc eu pour effet de générer un puissant séisme.