Une nouvelle campagne de L214 frappe un grand coup contre la fourrure animale.
L’enfer des visons
L’association L214 lutte pour la protection animale depuis des années. Elle est à l’origine de la diffusion des images capturées dans les abattoirs notamment, qui soulèvent bon nombre de questionnements sur notre alimentation. Mais, cette fois-ci, c’est l’envers de la fourrure que souhaite nous montrer l’association.
L’enquête de l’association en vidéo. Autant vous prévenir, les images sont difficiles :
L’association L214 est connue pour ses méthodes : la diffusion de reportages-chocs au plus près des industries qui exploitent les animaux. Aujourd’hui, le collectif souhaite montrer aux Français et au monde les conditions déplorables dans lesquelles des dizaines de milliers de visons sont élevés et tués. Ces animaux sont destinés dès leur naissance à devenir des manteaux.
Un site en Vendée infiltré
En Vendée se trouve un élevage qui compte cinq mille visons d’Amérique et il pose problème. L214 a souhaité s’y infiltrer afin de nous montrer les conditions de vie déplorables des animaux. Entassés les uns sur les autres (les visons sont des animaux solitaires), ils sont privés de tout ce qui leur est propre. Grimper, nager, courir… Il faut savoir que les visons sont des animaux semi-aquatiques qui disposent d’un territoire de six kilomètres carrés. Dans cette vidéo, on les découvre dans leurs cages, et ils vivent dans des conditions hygiéniques horribles et un noir complet.
Leurs cris sont stridents : les visons tournent en ronds et s’ennuient. Pourtant, ils sont nés dans ces cages et vont y mourir sans jamais en sortir. Leur prison est faite de grilles de métal, où la moisissure et les excréments recouvrent tout. L’association explique que les visons deviennent fous et ils finissent donc souvent par s’automutiler.
En France, on dénombre 150 000 visons tués chaque année. Pourtant, huit Français sur dix se disent favorables à l’interdiction totale de ces élevages sur le territoire. Pour soutenir l’association L214 et tenter de mettre fin au calvaire de ces animaux, il vous est possible d’agir.