L’évolution des techniques agricoles et le boom démographique seraient à l’origine de l’introduction d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans nos plats. Ils peuvent l’être de manière directe ou indirecte. Nous nous devons donc de savoir ce que nous consommons au quotidien.
Les OGM, une réalité dans notre alimentation
Les OGM sont toujours au cœur de l’actualité, un article de Reporterre datant du 19 janvier montre que de « nouveaux OGM » se font une place en Europe. Selon le procureur de la Cour de justice de l’Union européenne, l’enjeu se trouve au niveau des nouvelles techniques biotechnologiques du génome qui transforment les organismes en OGM.
À titre de rappel, l’Europe a importé d’Asie et d’Amérique pas moins de 70 OGM qui occupent une place dans l’alimentation des animaux lors de l’élevage. Ils sont cependant moins utilisés pour la consommation humaine. Une législation oblige l’apposition de la mention « OGM » sur tout produit dont le pourcentage excède 0,9 % du génome modifié.
Une législation poreuse
Cet étiquetage n’est pas obligatoire pour les produits destinés aux d’animaux d’élevage. Ainsi, la viande, les œufs et le lait sont exempts de cette mesure. En 2013, l’Union européenne a importé 34,6 millions de tonnes de soja OGM pour nourrir du bétail. Cela montre une fois de plus les lacunes de cette législation.
En outre, il faut noter que cette mention n’est pas non plus obligatoire pour les établissements exerçant dans la restauration collective. Ils ne sont pas obligés de dévoiler si les plats proposés à la consommation contiennent des OGM ou non. Il est aussi important de savoir que les produits bio peuvent aussi renfermer des OGM.
L’obtention de la mention « bio » est due au fait qu’ils contiennent une teneur inférieure à 0,9 % d’OGM. La mention « sans OGM » présente une teneur qui va de 0 à 0,1 %. Dans tous les cas, nous consommons tout de même des organismes génétiquement modifiés.