Les décisions environnementales prises par l’actuel gouvernement des États-Unis ne plaisent pas aux membres du conseil des parcs nationaux du pays, qui ont donc préféré démissionner.
Neuf membres sur douze ont démissionné du conseil
Aux États-Unis, le conseil consultatif des parcs nationaux se compose de douze membres. Et neuf d’entre eux viennent donc tout juste d’annoncer leur démission. Avec cette initiative, ils souhaitent protester contre la politique environnementale du gouvernement Trump. L’ex-président du conseil consultatif des parcs nationaux, Tony Knowles, a déclaré : « Le département de l’Intérieur s’est désintéressé de l’utilisation d’une science progressiste, des conséquences du changement climatique, de la protection des écosystèmes et de l’éducation. »
Ce n’est pas une réelle surprise si l’on considère les décisions prises jusqu’ici. Entre l’expansion des autorisations de forage en mer, l’ouverture d’un refuge pour animaux à l’exploitation pétrolière ou encore la réduction des zones protégées en Utah, rien ne semble indiquer que le gouvernement souhaite préserver des espaces. Et pour les membres du conseil, c’est intolérable.
Le département de l’Intérieur accueille avec enthousiasme ces démissions
Le département de l’Intérieur américain a donc réagi à cette nouvelle. Il est allé jusqu’à affirmer que cette démission du conseil était la bienvenue. Le secrétaire à l’Intérieur Ryan Zinke, nommé par Donald Trump, est en charge de la gestion des parcs nationaux. Il a justifié les décisions du président par un besoin d’indépendance énergétique et économique du pays.
Comme toujours, les choix sont donc justifiés par le besoin de se constituer une économie forte. Et cela semble devoir passer par des industries dévastatrices pour l’environnement. Selon lui, la nation doit tenir les promesses qui ont été faites et rien ne compte davantage. C’est donc sans surprise que les écologistes, scientifiques militants et autres défenseurs de l’environnement tournent peu à peu le dos aux États-Unis et à la politique qui y est menée.