Il y a quelques mois, le président de la République française avait lancé un appel aux experts et scientifiques du monde pour venir en France, et travailler sur le réchauffement climatique.
Dix-huit scientifiques ont répondu favorablement
En tout, dix-huit spécialistes et scientifiques venus de l’étranger ont répondu à l’appel lancé en juin dernier par Emmanuel Macron. Ils ont donc décidé de venir en France pour travailler sur la recherche climatique. La majorité de ces chercheurs sont américains à l’instar de Christopher Allen Cantrell, un spécialiste dans la chimie atmosphérique. L’université de Créteil, située dans le Val-de-Marne, sera son nouveau lieu de travail pour les cinq années à venir. Pour financer ses recherches, le gouvernement débloque 750 000 euros.
Il révèle qu’aux États-Unis les financements de ce type sont très rares. Les recherches dans ce domaine stagnent donc depuis plusieurs années et la politique actuelle du président Donald Trump ne semble pas aller dans le sens de la préservation du climat.
Un financement à hauteur de 30 millions d’euros en France
L’appel du gouvernement français est survenu juste après l’annonce du président américain du retrait de l’Accord de Paris des États-Unis. Camille Parmesan, une spécialiste du réchauffement climatique, explique : « C’est psychologiquement difficile d’avoir le chef de l’État de votre pays qui ne croit pas à ces recherches que vous menez depuis vingt ans, qui les discrédite ». Les scientifiques américains, qui ne soutiennent pas cette décision prise par leur gouvernement, souhaitent donc poursuivre leurs recherches coûte que coûte, quitte à travailler à l’étranger.
En France, ils ont trouvé le soutien financier et moral qui leur manquait. Le gouvernement va débloquer un financement qui s’élève à 30 millions d’euros. Une sélection parmi 450 projets scientifiques a eu lieu pour ne conserver que les plus sérieux. Au printemps 2018, la France accueillera également vingt autres spécialistes pour travailler sur le changement climatique.