Nombreux sont les patients qui s’interrogent et cherchent à savoir si leur psychologue a aussi des problèmes psychiques ou de dépression. Si tel est le cas, consulte-t-il d’autres psychologues ? Il s’agit d’un sujet tabou qu’il est nécessaire de démystifier.

Le psychologue, une solution pour le bien-être

Si le médecin est souvent consulté en cas de maladies physiques, lorsqu’on se sent mal dans son esprit, on fait recours au psy. La plupart du temps, ce dernier saura se montrer à l’écoute. Faisant preuve d’intuition, il mettra le doigt sur ce qui vous trouble. Attentionné, il vous procurera des conseils pour vous sortir de votre état de stress, de dépression, d’angoisse, de remords ou d’un sentiment permanent d’échec.

Pour le médecin psychiatre Carl Jung un bon psy devait avoir vécu des expériences difficiles et les avoir surmontées Crédit photo Foundry Pixabay

Il est alors difficile d’imaginer que votre psy si qualifié pourrait présenter aussi des signes de névrose. Il est pourtant nécessaire de comprendre qu’un psy comme toute autre personne a besoin d’aide à un moment donné. Le médecin-psychiatre Carl Jung, un disciple de Sigmund Freud pense qu’un bon thérapeute est une personne capable de s’auto-examiner. Pour lui, un bon psy devait avoir vécu des expériences difficiles et les avoir surmontées.

Les psychologues, des êtres humains avant tout

Des tabous existent clairement, en effet selon Marina Plata, une psychologue panaméenne, ce tabou « dissuade certains cliniciens d’entreprendre des psychothérapies par peur de répercussions professionnelles ». Plus récemment, une étude de l’Antioch University of Seattle montre que les psys sont aussi sujets au burn-out.

Cela serait dû à la « fatigue de compassion ». Il s’agirait d’un stress que le psy éprouve en réponse à la douleur que ses patients endurent. Cette étude certifie aussi que 81 % des thérapeutes ayant pris part à l’étude présentent des troubles psychiatriques. Ces derniers touchent l’anxiété, les troubles de l’humeur, la dépression et des dysfonctionnements alimentaires. Il serait temps que les mentalités évoluent pour que les psys puissent consulter, car il est difficile de se faire soigner par un psy qui a aussi un problème.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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