Les températures mondiales record en 2016 y compris les vagues de chaleur extrêmes en Asie à la même année n’auraient pas été possibles sans le changement climatique induit par l’homme. C’est ce que nous révèle une étude récemment publiée, intitulée le « réchauffement climatique »
116 scientifiques mettent en évidence l’impact du changement climatique
Un rapport important publié dans le « Bulletin de la société météorologique américaine » (BAMS) indique que pour la première fois, les scientifiques ont déterminé que les événements extrêmes n’auraient pas pu se produire sans augmentation des émissions de gaz à effet de serre provenant des combustibles fossiles.
Le rapport comprenait 27 analyses révisées par des pairs de phénomènes météorologiques extrêmes sur les cinq continents et deux océans. Un total de 116 scientifiques de 18 pays y ont pris part, incorporant des observations historiques et des simulations de modèles pour déterminer le rôle du changement climatique dans près de deux douzaines d’événements extrêmes.
Record de chaleur atteint en 2016
En 2016, la planète a atteint un nouveau sommet de chaleur mondiale, ce qui en fait l’année la plus chaude des temps modernes.
L’Asie a également connu une chaleur étouffante qui n’aurait pas été possible sans le changement climatique. L’Inde subissant une importante vague de chaleur qui a tué 580 personnes de mars à mai. La vague de chaleur meurtrière en Thaïlande qui dévastait les récoltes et battait des records pour la consommation d’énergie n’aurait pas eu lieu dans un « climat naturel ».
Dans le golfe d’Alaska, dans la mer de Béring et au large du nord de l’Australie, les niveaux de températures de l’eau étaient les plus élevées en 35 ans de données satellitaires. Ce réchauffement de l’océan a conduit à « un blanchissement massif de la Grande Barrière de Corail et à l’une des plus grandes proliférations d’algues nocives au large des côtes de l’Alaska », a indiqué le rapport.
Même si la tendance au réchauffement tropical d’El Niño dans l’Océan Pacifique a été prononcée en 2015 et au début de 2016, il est extrêmement improbable que la variabilité naturelle seule ait conduit aux anomalies observées.