Le président Donald Trump, en vacances en Floride, a déclaré dans un tweet que le changement climatique pourrait être une bonne chose dans les villes saisies par de grandes vagues de froid. Le tweet de Trump place la politique environnemental du président en désaccord avec la grande majorité des scientifiques.
Donald Trump blague sur le réchauffement climatique
Le président américain Donald Trump s’est moqué hier de la théorie du réchauffement climatique soutenue par de nombreux intellectuels et a plaisanté en disant que l’augmentation alarmante de la température de la Terre pourrait soulager ceux qui sont sous la vague de froid sur la côte est des États-Unis.
In the East, it could be the COLDEST New Year’s Eve on record. Perhaps we could use a little bit of that good old Global Warming that our Country, but not other countries, was going to pay TRILLIONS OF DOLLARS to protect against. Bundle up!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 29, 2017
« Dans l’Est, il pourrait s’agir de la veille du Nouvel An la plus froide connue dans la région, peut-être pourrions-nous utiliser un peu de ce bon vieux réchauffement climatique de notre pays… » a écrit le président américain sur le réseau social.
Les « millions de dollars » mentionnés par Trump dans le tweet ce jeudi étaient une référence à sa décision de ne pas faire partie de l’accord de Paris sur le climat, qui vise à lutter contre le réchauffement climatique. La décision de Trump fait pour l’instant des États-Unis le seul pays au monde à avoir rejeté à l’accord.
Le tweet est le dernier d’une série de tweets de Trump
Trump qui a un jour écrit que le changement climatique a été inventé par les Chinois pour nuire aux entreprises américaines n’est pas à son premier tweet du même genre. En 2012, il avait tweeté : « Il neige et gèle à New York, nous avons besoin du réchauffement climatique ».
Malgré l’affirmation de Trump, 2016 aurait été l’année la plus chaude enregistrée, selon l’Organisation météorologique mondiale et certaines autres études ; 2017 pourrait dépasser l’année précédente. Si tel est le cas, ce sera la quatrième année consécutive à se classer plus chaude que toutes les précédentes de l’époque contemporaine.