Les forts taux de pollution et la présence de particules fines dans l’atmosphère font de la capitale indienne New Delhi un lieu dangereux pour la santé. Conscient des risques encourus par les populations, les autorités ont mis sur pied les canons à eau anti-smog.
La pollution, un fléau pour les villes indiennes
La pollution est un véritable problème récurrent en Inde, elle touche surtout les mégalopoles comme New Delhi. Avec 20 millions d’habitants, cette ville se retrouve souvent avec des toits gris à cause de la fumée et la poussière. En novembre, la ville a été une fois de plus immobilisée et les habitants ont été appelés à rester chez eux. Les écoles ont été fermées pendant plusieurs jours.
La pollution est due à la poussière venant des chantiers et des émissions de gaz d’échappement des millions de voitures. Le faible taux des transports en commun et les feux de récoltes accentuent le phénomène. Pour finir, la présence de nombreux bâtiments empêche le vent de passer, tout cela fait de la ville une poudrière environnementale.
Un canon à eau anti-smog, une bonne solution temporaire
Cette innovation ressemble à un gros brumisateur, il se transporte sur la remorque d’une voiture. Capable de projeter des gouttelettes d’eau de 100 litres à près de 100 mètres du sol par minute, son rôle est de capturer les particules polluantes dans l’air et de les fixer au sol. En présence du ministre de l’Environnement, Anand Vihar, quelques essais ont déjà été effectués.
Cependant, selon Sunil Dahiya de Greenpeace, cette solution n’en est pas une. Elle peut être utilisée de manière occasionnelle à des endroits où il y a un fort taux de particules, mais il faut contrôler la pollution à sa source. Si l’on considère que ce brumisateur coûte 2 millions de roupies, environ 26 400 euros, il est difficile d’imaginer comment les autorités pourraient venir à bout de la pollution.