Pendant la COP 23 à Bonn, les participants ont évité d’aborder la question qui fâche, à savoir celle du financement. Mais on ne peut ignorer que les promesses de financement faites par les pays riches aux pays pauvres n’ont pas été tenues. Et pourtant, devant l’ampleur du dérèglement climatique, l’urgence est signalée ?
La question du financement au cœur de la COP 23
Pendant la COP15 à Copenhague, il avait été décidé que les pays riches verseraient aux pays pauvres la somme de 100 milliards de dollars par an. Cette somme serait le prix de la réparation du préjudice dû à l’émission du C02 par les riches. Mais, jusqu’ici, rien n’a été fait. Au mieux c’est remis au lendemain, au pire c’est ignoré.
La COP 23 fait mieux, elle a encore planché sur de nouvelles sommes à verser aux pays pauvres sans pour autant statuer sur la précédente promesse. Aujourd’hui, cette question est devenue quasiment taboue. Les COP passent et personne ne fait rien, si ce n’est d’alarmer sur une éventuelle catastrophe.
Des propos un peu trop alarmistes sur l’état de la planète ?
Une conférence sur le climat est toujours l’occasion d’entendre des propos alarmistes sur l’environnement. Comme quoi, le monde serait au bord du gouffre et des cyclones et glissements de terrain risqueraient d’engloutir des régions entières. La fin de l’humanité est prévue pour bientôt si rien n’est fait. Pour Rémy Prudh’hommel, professeur émérite à l’Université de Paris XII, rien de tout cela n’est vrai.
Il s’agit tout simplement des paroles pour faire peur qui n’ont rien à voir avec la réalité. C’est même une insulte à la science que de penser que le climat serait à l’origine des tsunamis. Pour lui, le froid met plus en danger que le chaud. De plus, la famine recule, les productions agricoles augmentent, les Nations Unies n’ont recensé aucun réfugié climatique.