Le président de la FDSEA d’Île-de-France, Damien Greffin, a annoncé son intention de lancer un contentieux juridique à la suite des propos d’Emmanuel Macron. L’association souhaite pleinement profiter de ces cinq ans de délais. Et ce au même titre que tous les autres pays membres de l’Union européenne.
Le renouvellement de la licence du glyphosate en Europe
Les États membres ont voté lundi pour le renouvellement de la licence du glyphosate pour cinq ans supplémentaires. Après pas moins de six reports, le vote a donc finalement approuvé la proposition de la Commission européenne. Une majorité composée de 18 pays a voté pour la motion. Une nouvelle qui n’est évidemment pas bien accueillie par les militants et organisations écologistes. Mais qui l’est par certaines associations d’agriculteurs.
La France (comme le Luxembourg notamment) a voté contre la proposition de la Commission européenne. Or, celle-ci venant d’être approuvée, Emmanuel Macron a annoncé vouloir « prendre les dispositions nécessaires » pour que la France sorte du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Île-de-France n’est apparemment pas de cet avis et tient à le faire savoir.
Une inégalité entre les pays membres que la FDSEA n’approuve pas
Damien Greffin, qui est également céréalier, explique alors : « On ne pourrait pas comprendre qu’un agriculteur allemand et un agriculteur français ne soient pas logés à la même enseigne ». Ce dernier se dit favorable aux alternatives au glyphosate. Néanmoins, il se serait seulement dans des délais plus longs que ceux annoncés par le gouvernement français. Ce délai de cinq ans semble donc n’être qu’un minimum pour la FDSEA.
Le président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Île-de-France, Damien Greffin, a annoncé : « Je peux vous dire que nos organisations iront au contentieux juridique et qu’on est quasiment certain de gagner » en réponse au tweet du président français.