L’affirmation selon laquelle on ne peut facilement manger bio qu’à la campagne est battue en brèche par les Bruxellois. En effet, 72 % d’entre eux possèdent un potager public. C’est un constat fait par Bruxelles Environnement qui soutient l’initiative. Désormais, les Bruxellois ne dépenseront plus des fortunes pour manger des produits frais, bio et non loin de chez eux.
Les potagers urbains : plus un rêve désormais
Il suffit de sillonner les rues de Bruxelles pour le constater : les jardins collectifs pullulent. Ce sont généralement les habitants d’une même commune qui se regroupent pour mettre en place des potagers qu’ils entretiennent ensemble. Des fruits et légumes plantés à moins de 500 mètres à vol d’oiseau de chez eux ; les locavores apprécieront.

Plusieurs études mettent en exergue le fabuleux potentiel de la ville de Bruxelles dans le domaine de la culture maraîchère. Ce boom se remarque aussi bien sur le plan privé que professionnel. Fort de ce constat, les autorités de la ville mettent tout en œuvre pour développer l’agriculture urbaine. Ses nombreux avantages économiques, environnementaux, sociaux et sanitaires ne sont pas étrangers à ce soutien. Des mesures politiques ont été votées allant dans ce sens.
Les potagers urbains, c’est un corps sain dans un environnement sain
Ces initiatives prises ici et là ont pour but d’améliorer une alimentation saine et bio. En effet, se nourrir de fruits et légumes qui poussent près de chez soi raccourcit la chaîne de production et en même temps diminue la toxicité des aliments. On aura donc moins de transport, moins de CO2 et moins de déchets.
L’agriculture urbaine est une agriculture biologique sans pesticide et abordable. La qualité de vie est améliorée à moindre coût. On ne peut oublier que ces jardins contribuent aussi à la biodiversité et à l’absorption des eaux de pluie. De plus, on note une amélioration du paysage urbain qu’apportent ces potagers puisqu’ils occupent en général des terrains inutilisés.