La COP 23 est l’occasion pour l’Organisation météorologique mondiale de dresser le bilan. 2017 constitue l’année la plus chaude jamais enregistrée, si l’on exclut les phénomènes d’El Niño de l’équation.

Des relevés qui ont débuté il y a plus d’un siècle

C’est donc à Bonn en Allemagne, et durant la COP 23, que l’OMM a décidé de rendre public son rapport. Celui-ci rend état des températures mondiales relevées chaque année depuis plus de 100 ans. Hors El Niño, 2017 est donc l’année la plus chaude enregistrée depuis 1890. Ces données s’inscrivent parfaitement dans la tendance de réchauffement du climat de la planète.

2016 avait déjà été sacrée année la plus chaude, mais il s’y était produit le phénomène d’El Niño. Ce dernier, qui intervient approximativement tous les trois à sept ans, avait contribué à faire grimper les températures mondiales. Mais il influe également sur les courants marins et les précipitations. De ce fait, la période 2013 à 2017 est en bonne voie de devenir la période la plus chaude jamais enregistrée, selon l’ONU. Encore un signe alarmant de l’œuvre du réchauffement climatique.

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Crédit photo The DigitalArtist Pixabay

Les mauvais objectifs à long terme

L’année 2017 a également été marquée par le passage de plusieurs ouragans dévastateurs dans l’Atlantique. Des pics de chaleur extrême en Asie se sont aussi fait ressentir, et l’Afrique est indubitablement victime d’une sécheresse sans précédent. Selon Petteri Taalas, le secrétaire général de l’OMM, tous ces phénomènes sont portés par le réchauffement climatique et les concentrations en CO2 émises par les activités humaines.

Les engagements pris par les pays devraient, s’ils sont appliqués immédiatement et maintenus dans le temps, permettre de stabiliser la hausse des températures moyennes à la surface de la Terre de + 3°C. À la base, l’objectif était de les conserver sous la barre des 2°C. Seulement, les spécialistes sont formels, cela ne sera très bientôt plus possible. Ces engagements, discutés actuellement à la COP 23, ne suffisent donc pas aux yeux de l’ONU et l’OMM.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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