Le rapport annuel sur l’action climatique mondiale du Programme des Nation unies pour l’environnement stipule que les actions menées sont encore très loin de suffire. La concentration de dioxyde de carbone dans l’air devient critique.
L’onu frappe fort à six jours de la cop 23
Le responsable environnement de l’organisation a fait part, ce mardi 31 octobre, des constats alarmants publiés dans le rapport. L’écart entre les réductions d’émission de CO2 nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C et les promesses nationales en la matière, est « catastrophique ». À quelques jours de la tenue de la COP 23, l’organisation tente de se faire entendre.
Selon elle, les engagements actuels ne couvrent qu’un tiers des réduction d’émissions nécessaires au maintien du climat. L’écart se creuse, et il est dangereux, selon Erik Solheim, le directeur du PNUE, le Programme des Nations unis pour l’environnement. Le rapport publié par l’organisation estime que cet écart est un signe annonciateur de grands dérèglements du climat à venir (inondations, canicules, super-ouragans, etc.).
L’urgence de l’état du climat doit solliciter un sentiment d’urgence
La COP 23 devrait donc amener la discussion sur d’éventuelles solutions à ce problème. Le rapport du Programme des Nations unis pour l’environnement affirme que les actions à court terme doivent être accélérées. De plus, l’ambition des États, notamment ceux du G20, doit se renforcer autour des objectifs de réduction des émissions de CO2.
L’Accord de Paris avait prévu une révision des engagements nationaux sur la question des émissions. Il se constitue comme une dernière « bonne occasion » de trouver une trajectoire satisfaisante pour 2030. Autrement, selon le PNUE, « il est extrêmement improbable » que le réchauffement du climat reste en dessous du seuil des 2°C. Et par conséquent, il sera impossible de le maintenir en dessous de la barre des 1,5°C de réchauffement, en comparaison des effets de la révolution industrielle.