Alors que l’ensemble de la communauté internationale est réuni depuis ce lundi à Bonn en Allemagne le sommet des Nations Unies sur le climat, les questions climatiques sont remises au bout du jour, après le sommet de Paris qui s’est soldé par la signature d’un accord sur la réduction des émissions de CO2. Mais la question d’une réussite de la conversion énergétique dans le monde demeure.
Des signaux qui laissent pessimiste
Récemment, le président américain Donald Trump a laissé entendre que son pays quittait les accords de Paris sur le climat. Un virage qui confirme l’ambition des États-Unis de poursuivre la production d’énergies fossiles.
Il s’agit principalement du gaz, du pétrole ou encore le charbon dont la combustion représente plus de la moitié des émissions de CO2 dans le monde. Le charbon est la source d’énergie la plus prisée sur le marché, ceci à cause de son coût bas.
Pourtant, c’est une source d’énergie qui pollue plus que n’importe quel autre. Mais vu la dépendance du monde à cette source d’énergie (40 % de la production d’énergie), on comprend pourquoi les États ne sont pas prêts de s’en passer.
Les alternatives pour une transition énergétique
La vraie transition énergétique consisterait par exemple à remplacer les centrales thermiques par des parcs éoliens. Plusieurs experts sont plus que pessimistes quant à la possibilité d’une transition directe.
L’alternative au charbon pourrait être le nucléaire ; mais le problème qui se pose est celui de la gestion de ses déchets. Tout de même, le gaz pollue moins que le charbon.
L’arrivée des voitures électriques peut faire pousser un ouf de soulagement notamment chez les défenseurs du climat. Mais une vraie transition de la voiture à essence ou diesel à la voiture électrique n’est pas pour bientôt. Il faut plutôt envisager cette solution dans le long terme. Présentement, 93 % des véhicules en circulation dans le monde utilisent encore le pétrole.