La COP 23 s’est ouverte ce lundi 06 novembre 2017 à Bonn, en Allemagne. Les militants écologistes ont sauté sur l’occasion pour souligner les effets désastreux de l’exploitation du charbon sur le climat.
L’exploitation du charbon : un véritable désastre pour le climat
La mine à ciel ouvert d’Hambach a été le théâtre d’une manifestation ce dimanche 5 novembre. Le but était de soulever la question de l’exploitation du charbon lors de la COP 23. Cette dernière constitue une menace et cause depuis des années des dommages considérables au climat. Néanmoins, les banques soutiennent toujours cette pratique et les pays ne semblent pas prêts à y mettre un terme définitif.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’exploitation du charbon serait à l’origine de 45 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone liées au secteur énergétique. Et ce, sans même évoquer les particules fines et les gaz à effet de serre. À échelle mondiale, ce type de pollution cause plus de 10 millions de maladies rénales chaque année. Mais elle serait également à l’origine d’un décès prématuré sur six.
La COP 23 : le théâtre décisionnel d’enjeux de taille
Durant deux semaines, des négociations autour de plusieurs questions cruciales vont avoir lieu à Bonn, ville située à une cinquantaine de kilomètres de la mine à ciel ouvert d’Hambach. Les enjeux sont de taille puisqu’ils doivent, entre autres, définir l’avenir de l’Accord de Paris sur le climat. Au menu, on attend la transparence des données nationales, la quantification des fonds alloués à l’action climatique, l’évaluation des politiques d’adaptation ainsi que l’utilisation des fonds gérés par le Fonds d’adaptation.
D’une autre part, est attendu à Bonn le « dialogue de facilitation ». Il consiste à permettre l’évaluation des efforts accomplis dans le sens de l’atténuation, l’adaptation et les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. Les Etats seront tenus de faire le point tous les 5 ans et d’adapter leurs politiques nationales en conséquence des résultats affichés.