Le climat est perturbé. Alors que l’ONU annonçait une improbable limitation de la hausse à 2°C des températures moyennes, une nouvelle étude avance des chutes brutales de températures dans les temps à venir. L’un n’excluant pas l’autre, bien au contraire.
Un climat de plus en plus instable
Le changement climatique ne sous-entend pas qu’un simple réchauffement des températures moyennes de la planète. Les perturbations liées aux modifications climatiques sont de natures diverses. Les catastrophes climatiques, par exemple, sont accentuées autant dans leur force que dans leur nombre depuis quelque temps. Un phénomène qui devrait continuer de s’accroître.
Le réchauffement climatique influe également sur les périodes de sécheresses et sur les grandes vagues de froid observées à travers le monde. Une équipe de chercheurs franco-britanniques prévoit donc, en Europe et dans les temps à venir, une importante et brutale chute des températures.
Les courants marins à l’origine des changements de températures
Le principe habituel des courants marins consiste à véhiculer l’eau de mer des tropiques vers les pôles. Ainsi, elle se refroidit avant de redescendre vers les tropiques, où elle se réchauffe à nouveau. C’est un cycle établi depuis des millions d’années et qui permet de réguler le climat et les températures. Le réchauffement climatique bouleverse donc ce système bien rôdé et équilibré.
Les courants changent, et avec eux les pluies et les glaces. Au Groenland, les glaces fondent. Tout comme dans les pôles. La conjonction de tous ces phénomènes pourrait stopper, à terme, la circulation océanique. Ainsi, la chaleur des eaux tropicales ne parviendrait plus à se diriger en direction des pôles, engendrant, de ce fait, un refroidissement brutal de l’Europe. Il pourrait atteindre – 3°C d’ici quelques décennies. Et même si l’on pourrait penser que c’est une bonne chose pour le réchauffement climatique : il n’en est rien. Les perturbations causeront d’importants dommages collatéraux. Le climat, encore plus instable qu’à l’heure actuelle, causerait bien plus d’inondations et de sécheresses.