La prise de conscience environnementale pointe l’infinie créativité des designers qui explorent désormais des matériaux alternatifs pour l’architecture et la décoration. L’heure du néo-matériau a sonné : que penser de cette révolution anthropocène ?
En savoir plus sur ce sujet :
- L’ingrédient secret de la déco design ? L’empreinte féminine : voici pourquoi
- Les essences de bois idéales pour une cuisine lumineuse
Les limites de l’exploitation des ressources actuelles
La critique vis-à-vis des ressources traditionnellement exploitées pour la construction tend à augmenter. Ce qui n’est guère surprenant, compte tenu de la démesure de notre consommation de sable, la deuxième ressource la plus consommée dans le monde après l’eau. Comment peut-on imaginer des alternatives viables et respectueuses de notre planète, dans un contexte de nécessité accrue de matériaux pour la construction et la décoration ? Tel est le défi de notre époque.
Quelle place pour les néo-matériaux dans la construction ?
Le concept de néo-matériaux suscite beaucoup d’intérêt, surtout dans le domaine de l’architecture d’intérieur. À l’image de Lauranne Baudin, les professionnels refont le monde avec des solutions inédites, pensées en respect de l’environnement. Pour cette experte, ces néo-matériaux, encore à leurs débuts, sont déjà utilisés dans la petite décoration et le second œuvre, en raison de contraintes liées à l’usure, la chimie ou la résistance au feu.
Quand le recyclage génère de nouvelles ressources
Le recyclage est au cœur de la démarche des designers du XXIe siècle. Par exemple, le béton, la laine ou le tissu deviennent d’excellentes matières pour l’isolation des habitations, tandis que la terre de remblais est réutilisée pour créer des blocs de terre pour monter des murs. Le recyclage permet aussi d’exploiter le liège pour concevoir des sols. Ainsi, de nouvelles opportunités se dessinent pour remplacer progressivement les ressources épuisables dans un avenir moyen, selon Lauranne Baudin.
L’innovation de matériaux : un progrès coûteux
Ces innovations n’ont pas encore investi le marché du sol, faute de tests suffisants, dans le respect des normes en vigueur et surtout à cause de leur coût. Ainsi, le prix de revêtement mural fabriqué à partir de plastique recyclé s’élève à 150€ le mètre carré. Cependant, ce coût élevé n’empêche pas les designers comme Lauranne Baudin, de concevoir des aménagements en puisant dans l’immense palette des néo-matériaux.
Du cuir végétal au drop® cake : les néo-matériaux en pratique
Comme Lauranne Baudin, nombre de designers ont fait le pari des néo-matériaux. De Ospher qui fabrique des panneaux séparatifs acoustiques à partir de cuir recyclé, à Foresso qui recycle les copeaux de bois britanniques en mélange minéral, les exemples sont florissants. L’entreprise Pasticiet utilise quant à elle le plastique recyclé pour transformer murs et meubles.
Le Drop® Cake est également cité par l’experte en décoration écoresponsable. Composé à 60 % de chutes de production de Drop® Paper et à 40 % de déchets de polyéthylène, ce panneau rigide et léger est recyclable à l’infini.
Lauranne Baudin souligne enfin l’incroyable potentiel des cuirs végétaux, une alternative crédible au cuir animal pour revêtir les sièges de voiture ou encore pour la confection de mobilier.
Pourtant, malgré toutes ces avancées, Lauranne Baudin rappelle l’importance du recyclage qui reste plus intéressant que l’usage de matériaux entièrement neufs. C’est dans cette optique que se dessine l’avenir de notre habitat : comment les néo-matériaux, à la croisée de l’innovation et de l’environnement, sauront-ils façonner le monde de demain ?
Les limites de l’exploitation des ressources actuelles
La critique vis-à-vis des ressources traditionnellement exploitées pour la construction tend à augmenter. Ce qui n’est guère surprenant, compte tenu de la démesure de notre consommation de sable, la deuxième ressource la plus consommée dans le monde après l’eau. Comment peut-on imaginer des alternatives viables et respectueuses de notre planète, dans un contexte de nécessité accrue de matériaux pour la construction et la décoration ? Tel est le défi de notre époque.
Quelle place pour les néo-matériaux dans la construction ?
Le concept de néo-matériaux suscite beaucoup d’intérêt, surtout dans le domaine de l’architecture d’intérieur. À l’image de Lauranne Baudin, les professionnels refont le monde avec des solutions inédites, pensées en respect de l’environnement. Pour cette experte, ces néo-matériaux, encore à leurs débuts, sont déjà utilisés dans la petite décoration et le second œuvre, en raison de contraintes liées à l’usure, la chimie ou la résistance au feu.
Quand le recyclage génère de nouvelles ressources
Le recyclage est au cœur de la démarche des designers du XXIe siècle. Par exemple, le béton, la laine ou le tissu deviennent d’excellentes matières pour l’isolation des habitations, tandis que la terre de remblais est réutilisée pour créer des blocs de terre pour monter des murs. Le recyclage permet aussi d’exploiter le liège pour concevoir des sols. Ainsi, de nouvelles opportunités se dessinent pour remplacer progressivement les ressources épuisables dans un avenir moyen, selon Lauranne Baudin.
L’innovation de matériaux : un progrès coûteux
Ces innovations n’ont pas encore investi le marché du sol, faute de tests suffisants, dans le respect des normes en vigueur et surtout à cause de leur coût. Ainsi, le prix de revêtement mural fabriqué à partir de plastique recyclé s’élève à 150€ le mètre carré. Cependant, ce coût élevé n’empêche pas les designers comme Lauranne Baudin, de concevoir des aménagements en puisant dans l’immense palette des néo-matériaux.
Du cuir végétal au drop® cake : les néo-matériaux en pratique
Comme Lauranne Baudin, nombre de designers ont fait le pari des néo-matériaux. De Ospher qui fabrique des panneaux séparatifs acoustiques à partir de cuir recyclé, à Foresso qui recycle les copeaux de bois britanniques en mélange minéral, les exemples sont florissants. L’entreprise Pasticiet utilise quant à elle le plastique recyclé pour transformer murs et meubles.
Le Drop® Cake est également cité par l’experte en décoration écoresponsable. Composé à 60 % de chutes de production de Drop® Paper et à 40 % de déchets de polyéthylène, ce panneau rigide et léger est recyclable à l’infini.
Lauranne Baudin souligne enfin l’incroyable potentiel des cuirs végétaux, une alternative crédible au cuir animal pour revêtir les sièges de voiture ou encore pour la confection de mobilier.
Pourtant, malgré toutes ces avancées, Lauranne Baudin rappelle l’importance du recyclage qui reste plus intéressant que l’usage de matériaux entièrement neufs. C’est dans cette optique que se dessine l’avenir de notre habitat : comment les néo-matériaux, à la croisée de l’innovation et de l’environnement, sauront-ils façonner le monde de demain ?