La France est-elle dépendante de la Russie pour tout ce qui concerne le nucléaire ? La réponse est, selon l’ONG Greenpeace, OUI. Et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour notre pays qui est clairement montré du doigt par les militants. La France va devoir fournir des explications à ce sujet, et la situation semble particulièrement compliquée.
Une situation de dépendances
Greenpeace a décidé, dans son dernier rapport, de dénoncer la dépendance de la France envers la Russie pour le nucléaire. Il faut savoir que la Russie contrôle environ 40 % des importations d’uranium naturel en provenance de deux pays, à savoir le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Or, 43 % de l’uranium naturel qui arrive en France provient de ces deux pays.
L’uranium naturel venant du Kazakhstan arrive par convoi ferroviaire jusqu’au port de Saint Pétersbourg. Ensuite, l’uranium est transporté jusqu’en France par cargo. C’est la société nationale pour l’énergie atomique de Russie, Rosatom, qui donne les licences permettant l’importation en France.
Le commerce nucléaire
Malgré la guerre en Ukraine, la France n’a pas suspendu le commerce nucléaire avec la Russie. En effet, ce secteur n’est pas visé par les sanctions internationales, contrairement à d’autres secteurs et notamment celui des hydrocarbures. Or, la France est l’un des pays qui est le plus dépendant du nucléaire russe. Pour le fonctionnement des centrales nucléaires françaises, un tiers de l’uranium vient de Russie.
La France est donc extrêmement dépendante de la Russie. Ce qui, d’après l’ONG Greenpeace, explique que notre pays s’oppose aux sanctions contre Rosatom… L’ONG n’a pas l’intention d’en rester là, et souhaite obtenir des explications claires de la part des autorités publiques françaises… Affaire à suivre…