Depuis la pandémie de la Covid-19, le masque a intégré notre quotidien. D’après les études, les masques chirurgicaux jetables représentent une vraie catastrophe pour l’environnement, et notamment le milieu marin. En effet, un masque jeté en mer représente environ 173 000 fibres microplastiques relâchées. Depuis la crise sanitaire, on estime que 1 à 10 % des masques jetables se retrouvent éparpillés dans la nature. Il faut impérativement prendre les bonnes habitudes et arrêter de jeter les masques dans la nature.
Un danger pour les animaux marins
À l’heure actuelle, l’usage des masques chirurgicaux explose. Et malheureusement, les formes de vies sous-marines sont en danger. Face à cela, l’ONG de protection de la mer tire la sonnette d’alarme en cherchant à tout prix à adopter un système de récupération. À l’instar de tout produit en plastique, les masques auront un impact dévastateur sur la biodiversité.
Il faut savoir qu’un masque jeté par terre peut soit être emporté par le vent, soit par les canaux. Il va vite se retrouver face à des espèces marines et ces dernières les confondront avec des proies. Plusieurs centaines d’animaux aquatiques vont se retrouver pris au piège. Et ce n’est malheureusement qu’un début !
Eviter les fléaux des masques jetables
Pour lutter contre la pollution plastique des masques, d’autres solutions font leur apparition au sein des entreprises. Celles-ci consistent en la création de masques biodégradables. Certaines entreprises telles que Géochanvre ont fait le défi de créer des masques en chanvre. Une matière réputée pour ses vertus filtrantes exceptionnelles.
D’ailleurs, à ce titre, l’entreprise estime une performance de filtration à hauteur de 89 %. D’autres enseignes soucieuses de l’environnement ont développé cette idée qui se révèle payante aujourd’hui. Très vite homologué et commercialisé en Suisse, en Italie et en Belgique, le masque écolo rencontre déjà un réel succès.