L’Agence internationale de l’énergie est sortie du silence. La situation liée aux émissions de CO2 est une véritable catastrophe. En effet, l’agence pointe du doigt le fait que moins de 2 % des budgets des plans de relance des pays sont consacrés aux énergies propres. Et c’est bien évidemment une très mauvaise nouvelle.
Les émissions mondiales de CO2
Vous le savez sans doute, mais les émissions de CO2 sont la première source du réchauffement climatique. Et malheureusement, leur niveau continue à augmenter. En effet, on devrait assister à un niveau record d’ici 2023. Et pour l’Agence internationale de l’énergie, c’est une véritable catastrophe.
L’Agence internationale de l’énergie est en effet sortie du silence ce mardi 20 juillet. Elle a tenu à rappeler que les États débloquent des sommes considérables pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. Malheureusement, 2 % seulement de ces budgets sont alloués aux énergies propres. Ce qui signifie que les émissions de CO2 vont continuer à augmenter et que l’impact énergétique des pays sera considérable d’ici l’année prochaine.
Des mesures importantes
D’après l’agence internationale de l’énergie, les gouvernements ont pourtant pointé du doigt l’importance de la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, les États sont d’accord pour prévoir un avenir plus serein pour les générations futures. Malheureusement, le directeur de l’agence constate qu’il y a un grand écart entre les actes et la parole. À ce rythme, il est impossible d’envisager la neutralité carbone en milieu de siècle comme c’était prévu initialement.
Force est de constater qu’il existe également un fossé entre les pays du Nord et les pays du Sud. La tendance est particulièrement alarmante dans les pays en voie de développement et dans les pays émergents. Autant vous dire qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les émissions de CO2 diminuent considérablement.