Depuis quelques années maintenant, Monaco s’est engagée dans la sauvegarde des populations marines qui décroissent. Parmi les priorités de l’Institut océanographique de la Principauté se trouve l’accompagnement de la naissance des jeunes hippocampes. Il s’agit d’un projet de sauvegarde extrêmement sérieux, les hippocampes en Méditerranée étant considérés comme “quasi menacés”. L’Institut océanographique vient de publier une étude dans le but de proposer des mesures de protection adaptées pour ces petits animaux pas tout à fait comme les autres.
La disparition des hippocampes
Les hippocampes sont clairement menacés et pourraient disparaître en Méditerranée dans quelques années. C’est un scénario qui est pris très au sérieux du côté de Monaco. D’ailleurs, à ce titre, l’Union internationale pour la conservation de la nature est sortie du silence. Les experts ont confirmé que les hippocampes sont une espèce “quasi menacée” dans la Méditerranée.
En effet, les populations naturelles diminuent. Cette diminution s’explique notamment par la pression de l’homme sur le milieu marin. Mais il faut savoir que l’observation des hippocampes est très compliquée puisque cette espèce animale se camoufle énormément dans les fonds marins.
Un projet de sauvegarde pris au sérieux
Il aura fallu 9 mois pour que les scientifiques de l’Institut monégasque implantent sept petits hippocampes juvéniles dans leur milieu naturel. Ces animaux ont été libérés entre 15 et 20 mètres de profondeur. Le Prince Albert II de Monaco était d’ailleurs présent pour cet événement officiel.
Ces hippocampes seront suivis grâce à des technologies innovantes et non invasives. Il s’agit de la technique de la photo-identification. Ainsi, les sept hippocampes seront filmés et écoutés. C’est un véritable travail d’enquête qui est en train de se mettre en place, le principe de la reproduction assistée étant un recours possible pour la sauvegarde des hippocampes en Méditerranée. Quel joli projet !