Du fait de la réduction des quotas de pollution, les constructeurs automobiles ont dû revoir la conception de leurs véhicules afin d’en réduire les seuils d’émission de CO2. Et pour y parvenir ils sont contraints notamment de développer des véhicules hybrides et hybrides rechargeables. Adulés et considérés comme plus respectueux de l’environnement, les hybrides rechargeables seraient dans les faits 2 à 4 fois plus polluantes qu’on ne le croit.
Les voitures hybrides rechargeables remises en question
Les véhicule embarquant un moteur thermique et un moteur électrique sont dans le collimateur des associations de protection de l’environnement. D’où la commande d’une étude visant à évaluer leur niveau de pollution, qui serait 2 à 4 fois plus important qu’on ne le pense.
Menée par le Fraunhofer Institute for Systems and Innovation Research ISI sur commande de l’ONG ICCT (International Council on Clean Transportation), ladite étude souligne notamment le fait ces voitures seraient dotées de petits moteurs électriques. De même que de petites batteries. Ce qui leur confère une faible autonomie.
Du coup, les conducteurs auraient tendance à plus régulièrement rouler en mode thermique qu’en mode électrique. De plus, ceux-ci ne rechargeraient pas systématiquement leurs accumulateurs.
Une étude très sérieuse
Pour aboutir à de telles conclusions, l’institut a compilé les données collectées sur un total de 104 709 véhicules. Issues des parcs automobiles de divers pays. Notamment Allemagne, Canada, Chine, Etats-Unis, Norvège et Pays-Bas.
Les résultats étaient sans appel. Les niveaux de pollution étaient deux à quatre fois supérieurs à ceux renseignés sur les certificats d’immatriculation de ces PHEV. De plus, les moteurs électriques ne permettraient guère de réduire les émissions de ces voitures, que de l’ordre de 15% à 55%.
Quelles solutions ?
La seule solution viable pour endiguer les émissions de CO2 du trafic routier, deux solutions existent : la voiture électrique ou la voiture à hydrogène.
Combien d’années faut-il pour économiser du CO2 lorsque l’on compare celui nécessaire pour construire les véhicules électrique aux thermique ? (sans compter l’extraction des terres rares nécessaire aux batteries)