Les scandales à répétition de l’industrie de la grande distribution ont poussé les consommateurs à développer des habitudes alimentaires et culinaires tournées vers le respect de l’environnement et la consommation responsable. Notamment consommation de produits végétariens considérés par tout (surtout à cause des publicités) comme bien pour le corps et la planète. En fait ces aliments végétariens seraient tout aussi polluants. Et gorgés d’impressionnantes quantités d’eau.
Une enquête émaillée de scandale
D’après une enquête menée par l’association des consommateurs CLCV, plus de la moitié des produits végétariens que nous consommons contiendrait bien trop d’eau. Entre autres problèmes inhérents à leur fabrication ou leur distribution.
Le marché des produits végétariens et bio est en plein essor et expansion. Plus prisés que les produits à base de protéines animales du fait de leurs propriétés plus saines pour l’organisme, les produits végétariens ont le vent en poupe désormais.
Cependant, leur circuit de fabrication étant encore peu maîtrisé par les associations de consommateurs, ces produits seraient peu traçables. Ce qui est un problème.
Toutefois, c’est surtout leur composition qui poserait problème puisque, d’après une enquête menée par CLCV, ils contiendrait trop d’eau.
Trop d’eau dans nos aliments végétariens ?
D’après CLCV, plus de la moitié des produits végétariens en circulation actuellement seuls 39 % de la recette serait basée sur des ingrédients d’origine végétale. Le reste étant purement de l’eau et des additifs et exhausteurs de goût. Notamment des farines végétales.
Du coup l’association milite en faveur d’un label végétarien ou végan officiel de l’Etat. Celui-ci ayant pour mission première d’améliorer la traçabilité des aliments végétariens. De garantir la transparence des recettes.
Et même d’apporter plus d’informations au consommateur sur leurs réelles données nutritionnelles. En effet, seuls 20 % des produits végétariens disposeraient d’un bon Nutri-Score.
Cela ne m’étonne pas du tout car les légumes dits « bio » par la grande distribution n’utilisent pas le même cahier de charges que les agriculteurs bio où en général les légumes poussent au soleil plutôt qu’en serres comme le font les autres, alors quoi de plus normal que de retrouver de l’eau dans leurs légume !
Lorsque je mange un légume bio la chair est ferme tandis que ceux de la grande surface se met à pourrir presque toujours le lendemain de mon achat