C’est une nouvelle qui fait bondir de joie les associations qui veulent protéger les animaux et luttent contre leur mise en captivité. En effet, le Gouvernement souhaite interdire la captivité des orques dès 2022 et celle des dauphins en 2027. Mais que vont devenir les animaux actuellement en captivité dans des parcs comme Marineland ?
Un délai très court
Si la plupart des associations sont ravies d’apprendre que le Gouvernement va prochainement entériner un nouveau décret pour interdire la captivité des dauphins et des orques, les directeurs des parcs marins quant à eux s’inquiètent. En effet, Pascal Picot, le directeur général du parc marin d’Antibes Marineland, trouve ces mesures particulièrement injustes et surtout irréalisables dans un délai aussi court.
Le Gouvernement est très clair et souhaite que Marineland poursuive son existence, mais sans ses orques et ses dauphins. Et ce, très rapidement. Le délai est donc de 2 ans pour les orques, et il va falloir trouver des solutions pour transférer ces animaux et complètement transformer le parc. Il faut savoir qu’actuellement, Marineland détient douze dauphins et quatre orques. Certains dauphins sont nés en captivité cette année.
La mise en place d’un sanctuaire ?
Le Ministre est sorti du silence pour évoquer la possibilité d’un sanctuaire en mer, dans lequel les animaux pourraient être transférés : « C’est effectivement la solution privilégiée. Il vaut mieux ça que de voir ces animaux envoyés dans d’autres parcs ailleurs dans le monde. » Il ne faudrait pas en effet que les orques soient rachetés par des parcs étrangers et aient des conditions de vie encore plus terribles qu’actuellement.
Cette décision est une victoire pour les associations qui se battent depuis maintenant plus de six ans. Mais attention, il reste un risque, celui de voir les propriétaires du parc Marineland, un groupe espagnol, d’abandonner le par cet de mettre les animaux ailleurs. Ce serait une véritable catastrophe économique pour la région car le parc emploie 160 personnes en CDI et 500 saisonniers. Il va donc falloir trouver des solutions. Le dossier est sensible, mais les choses avancent. C’est une bonne nouvelle !