Paris n’a jamais eu un air aussi pur que pendant le confinement. Mais cette pause aura été de très courte durée. Eh oui, la parenthèse est officiellement refermée, et la capitale française connaît un rebond lié à la pollution. Les chiffres sont catastrophiques. D’ailleurs la ville et sa banlieue viennent d’être placée en circulation différenciée en prévision de la pollution à l’ozone causée par les très fortes chaleurs.
Une forte pollution
La pollution à l’ozone n’est pas directement liée aux activités humaines. En effet, ATMO Grand Est a expliqué la chose suivante : « L’ozone résulte de transformations chimiques, sous l’effet du rayonnement solaire, de polluants primaires tels que les oxydes d’azote et les composés organiques volatiles, émis notamment par le trafic routier et les activités industrielles » Malgré tout, la reprise de l’activité humaine avec le déconfinement a provoqué des pics de pollution.
En effet, on constate malheureusement un retour du NO2 à des niveaux égaux à ceux observés avant le Covid-19. Le NO2 est le dioxyde d’azote, c’est-à-dire un gaz particulièrement toxique qui est principalement lié au trafic routier. La pollution atmosphérique est bel et bien de retour, dans toutes les plus grandes agglomérations européennes.
Un fort rebond à Paris
Si le niveau de pollution atmosphérique est important dans toutes les capitales européennes, c’est à Paris qu’on observe le rebond le plus important. En effet, le CREA a observé une augmentation de 118 % à Paris du niveau de NO2, contre « seulement » 88% à Bruxelles, 73% à Milan, 49% à Madrid ou 34% à Munich et à Londres.
Ce mauvais bilan parisien est en réalité expliqué par la chute des concentrations de NO2 qui a été extrêmement importante durant le confinement. Bien plus que dans les autres villes européennes. Paris n’est pas la ville la plus polluée d’Europe, mais les niveaux sont inquiétants. Comme on vous l’a dit, le répit aura malheureusement été de très courte durée…