Avec la destruction du tissu économique, le nouveau coronavirus aura ruisselé avec lui le tissu écologique de la planète, qui se retrouve désormais, outre les gaz d’échappements de nos voitures, à devoir dealer avec de nouveaux déchets. Les masques et autres accessoires et ustensiles de protection contre le COVID-19. En général en effet, après usage ceux-ci sont tout bonnement jetés dans la nature. Et créent une forme nouvelle de pollution. Alors punie par une amende symbolique jusqu’à présent, cette infraction pourrait se voir punir d’une amende plus salée de 135 euros.
Une amende pour discipliner les usagers
Le réflexe de certains usagers des masques de protection, des gants et même des fumeurs, après usage, est de jeter le mégot ou le reste du masque dans la rue. Sur la place publique. Or l’état met en jeu d’importantes sommes afin de maintenir nos rues propres. Ces effets sont réduits à néant par chaque usager qui se retrouve entrain de déverser sur la place publique ses masques et mégots de cigarette usagés.
Alors jadis punis par une amende de seulement 68 euros, cette infraction pourrait bientôt être pénalisée d’une amende record de 135 euros. Le but est surtout de dissuader les usagers de jeter ainsi ces objets dans la rue.
Un décret pour passer en force
En effet, tout ceci intervient au moment où nos villes croulent à nouveau sous les déchets du fait du déconfinement. C’est le cas notamment à Lyon où les ordures ont repris leurs droits moins de deux semaines après le début du déconfinement.
Le projet de décret a été discuté par la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson dimanche dernier.
Vers une amende encore plus salée
A terme l’état pourrait faire monter l’amende à 375 euros, voire 750 euros. Notamment en cas de récidive. Le projet est en cours d’étude et on devrait en savoir plus dans les jours à venir.