La voiture thermique, plus personne ou presque n’y croît. Et pour cause, ce mode de locomotion a montré ses limites. Notamment du fait de sa pollution et de ses effets néfastes sur notre environnement et notre planète. Alors que l’Europe se mobilise pour donner une impulsion à la voiture électrique, le voisin britannique semble s’être décidé avec ou sans l’Union Européenne, à passer aux bus à hydrogène. Du moins en ce qui concerne ses grandes villes. Le projet serait notamment porté par le groupe Wrightbus.
Le Royaume-Uni, champion européen de la mobilité zéro émission
Bien que la Norvège s’arroge la palme de la nation concentrant le plus grand nombre de voitures électriques en Europe, suivie de la Finlande, c’est bien le Royaume-Uni qui représente à ce jour l’un des acteurs majeurs de la mobilité zéro émission.
Et pour cause, le royaume de son aise majesté est pionnier aussi bien sur le marché des hybrides. Mais également des 100 % électriques. Et enfin des véhicules à propulsion à hydrogène. Et le pays compte aller encore plus loin grâce à un partenariat avec Wrightbus, un fabricant britannique de bus à hydrogène.
L’idée est de proposer sur quatre années, une flotte de 3 000 bus qui desserviront les grandes villes britanniques.
L’hydrogène serait plus adapté aux poids lourds
Alors que des géants tels que Mercedes et BMW ont carrément jeté l’éponge au sujet de la voiture à hydrogène, il semblerait que d’autres constructeurs y voient plutôt un pain béni. En effet d’après Jo Bamford patron de Wrightbus, l’hydrogène serait plus adapté aux poids lourds. La raison serait liée à l’autonomie des batteries pour voitures électriques. Trop peu suffisante pour représenter une alternative viable aux bus thermiques.
Seules les grandes sont pour l’instant concernées par ce vaste projet. Notamment Londres évidemment, mais aussi Glasgow, Aberdeen, Liverpool, Birmingham et Edimbourg.
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