Décidément, le confinement permet à l’être humain de redécouvrir la nature et l’environnement dans lequel il vit. Aussi incroyable que cela paraisse, les habitants de Jalandhar, une ville au nord de l’État du Pendjab en Inde, sont sortis du silence pour montrer que pour la première fois depuis trente ans, ils voient l’Himalaya…
La pollution de l’air
Comme nous vous l’avions expliqué, la pollution de l’air est en grande partie due aux activités humaines. Le confinement est une dure réalité pour 4 milliards d’êtres humains en ce moment, le but étant de lutter efficacement contre le Coronavirus. Or, les effets sur la Planète sont très visibles, notamment en Inde. Comme nous le savons, le pays souffre de pollution de l’air…
Les habitants du Pendjab ont pris des photos et les ont publiées sur le Web et notamment sur les réseaux sociaux. On découvre les monts enneigés de l’Himalaya. Ce qu’il y a de surprenant ? C’est que ces habitants ne voyaient plus les montagnes depuis presque 30 ans. Le joueur de cricket Harbhajan Singh, qui vit à Jalandhar, a ainsi expliqué sur Twitter : « Je n’aurais jamais imaginé cela possible… Cela montre clairement l’impact de la pollution sur notre Mère la Terre… »
Himalaya mountains can be seen from Jalandhar since pollution has reduced in Punjab. Beautiful sight ?#punjab #COVID19 #pollution pic.twitter.com/iZy7hwxX9R
— TjSingh (@covsinghtj) April 3, 2020
Une vue magnifique
Les photos parlent d’elles-mêmes tant elles sont belles. Les couleurs semblent sorties d’un livre et pourtant, elles reflètent bel et bien une nouvelle réalité. La plus haute montagne du monde est visible de loin en Inde pour la première fois depuis trois décennies. C’est un événement exceptionnel et les habitants n’en reviennent toujours pas d’une telle beauté. C’est aussi le signe d’une amélioration significative de la qualité de l’air.
On constate notamment ces améliorations à Delhi qui est une ville particulièrement touchée par la pollution de l’air. Ainsi, la quantité de particules en suspension (PM10) a été réduite jusqu’à 44 % entre le 22 et 23 mars 2020. Un véritable record qui n’avait pas été observé depuis près de 10 ans. Comme quoi, encore une fois, le confinement peut avoir du bon… A méditer…